Ce festival mélant concerts, conférences et expositions et co-organnisé par Darwin, SURFRIDER FOUNDATION et l’agence Playground. Le choix de Darwin comme lieu d’accueil n’est pas annodin, c’est un espace connu et reconnu pour son engagement écologique. Le festival a débuté à 17h30 avec la prise de paroles des organisateurs et du célèbre astrophysicien Hubert Reeves en présence de Tom Curren. Quelques minutes plus tard, celui-ci signe devant les yeux de tous la pétition de SURFRIDER FOUNDATION. Il tient à souligner que l’engagement écologique ne conduit pas à « abandonner la vie, la voiture, l’avion », il s’agit de prendre le temps de mesurer nos actions. Alain Rousset compare l’océan à « une aventure » très riche et rappelle que l’Aquitaine possède 300km de côte qui vont doubler avec la réforme territoriale. Quels que soient les discours, agir apparaît comme une véritable urgence. Alain Juppé confirme : « la COP 21 est un RDV vital » mais « le succès de cette rencontre n’est pas garanti » et « les gouvernements ne suffiront pas ». Une mobilisation massive est donc indispensable. S’ensuit ensuite une longue liste des potentialités des océans, avant de rappeller qu’ « en terme de puissance maritime, la France est la 2ème puissance au monde ». Alain Juppé clôt son discours en louant son activité et en affirmant son admiration pour Hubert Reeves.
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Ainsi commence « quatre jours à vivre ensemble, pour défendre le vivre ensemble », tel que le dit Stéphane Latxague, directeur de SURFRIDER FOUNDATION. Débute alors le 1er concert, sous une fine pluie, avec le groupe bordelais « Tample ». Le groupe « une histoire d’amis et de famille », composé de Sam, Fred, Gerald et Christophe, a vu le jour il y a deux ans. Ils décrivent leur style comme « pop-indé » et se disent largement influencés par le rock anglais. On a notamment pu les voir cette année dans l’émission « Partout en live » sur France inter, dans laquelle ils ont terminés 2ème du classement. Cette expérience en compagnie de André Manoukian a permi aux jeunes trentenaires d’avoir « une petite aura sur Paris et de prendre de la maturité ». En février dernier est sorti leur EP « My river ». Ils sont actuellemment en train d’enregistrer un nouveau single « beaucoup plus nostalgique, pas du tout la même rythmique » qui sortira en novembre.
Dans le cadre de la scène découverte Aquitaine, les groupes « I me mine », Botibol et « Year of no light » se sont également produits sur scène. La soirée s’est cloturée avec les DJs « 1024 » et « Vitalic » pour la « Vortex Party », avec des jeux de lumière et de fumée sous une grande installation architecturale.