Le Panier d’Ève, la boutique gourmande du développement durable, se développe et accueille le beaujolais nouveau pour sa première animation. D’autres animation vont suivre pour faire découvrir les produits du terroir qui sont élevés et conduits en agriculture biologique pour préserver environnement et la biodiversité.
En mai dernier, Bordeaux Gazette vous avait annoncé la naissance du Panier d’Ève une épicerie fine, établie au sous-sol du centre Saint-Christoly à Bordeaux, qui a choisi le créneau du développement durable. Son équipe initiale, conduite par Chaab, a été rejointe par d’autres figures du commerce bordelais, dont Patrick Bergey, le créateur des chocolats sculptés de grand cru de la rue Beaubadat. Parallèlement, tout en restant fidèle à son esprit initial, le magasin s’est étoffé avec l’arrivée de la chocolaterie, d’un rayon boucherie et d’une cave. Celle-ci propose des vins bio et d’autres, issus de domaines devant remplir deux conditions : pratiquer la lutte raisonnée et avoir eu des vins sélectionnés dans les guides Hachette ou Sud Ouest.
Pour animer l’espace de vente, les responsables du Panier d’Eve ont décidé d’organiser des dégustations thématiques. Actualité oblige, le 19 novembre, la première a célébré la sortie du beaujolais nouveau. Mais, bien évidemment, du beaujolais bio. Mélusine Ampe, du château La Caderie à Saint-Martin-du-Bois, avait apporté des bouteilles du Domaine du Buis-Rond. Ce vignoble faisant partie du réseau « terresbio », qui regroupent plusieurs propriétés de régions différentes pour diffuser leurs productions.
Tous les participants ont pu constater que le beaujolais millésime 2011 était surprenant par sa densité. Très fruité, il développe un joli bouquet avec des notes de mûres pour l’un, de cassis pour l’autre. La dégustation a confirmé que le chocolat de Papouasie de Patrick Bergey, qui se marie si bien avec les vins de merlot, sait établir une vraie complicité avec le beaujolais (à base de gamay, faut-il le rappeler ?) Passionnante, la dégustation a été l’occasion d’échanges conviviaux. Et c’est bien là l’essentiel.
Ecrit par Antoine Lebegue