Mobibus est né de la division d’un collectif associatif pour le transport en deux branches.

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photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

La CUB a voulu reprendre la main sur le transport adapté en accordant une délégation de service public à Véolia, puis à Kéolis. Depuis cette période, alors qu’avec l’intégration de Mobibus à TBC, le tram et le développement de l’accessibilité des bus, les handicapés pouvaient espérer du mieux dans la liberté de déplacement, en vérité leur situation vis-à-vis de cette structure se dégrade. Ainsi, ils regrettent :

- l’impossibilité de réserver plus de huit jours à l’avance (les personnes handicapées doivent souvent prévoir leur quotidien quinze jours à l’avance)
- la difficulté d’obtenir un transport au dernier moment entraînant stress et précarité et trop d’aller sans retour.
- le refus de transports réguliers pour cause de saturation du service, même pour les travailleurs handicapés.
- l’appel payant au standard téléphonique qui se coupe après 2mn30 d’attente et qui est souvent saturé.
- la formation insuffisante des nombreux intérimaires et des personnels de conduite
- le manque de professionnalisme dans la prise en charge de la personne handicapée.
Pour Olivier Monteil, un des représentants du collectif, la situation se résume simplement : "(Il nous faut) un transport mieux adapté et en plus grande quantité"

Une délégation du collectif a été reçue à la CUB suite à cette action.