Il faut se faufiler pour parvenir à entrer dans le lieu, tant il y a de monde. A l’entrée, de nombreuses discussions s’entrecroisent. Dans la pièce adjacente, des personnes assises écoutent le concert d’AfroCubano Projeto, parfois accompagnées d’un verre ou d’un toast. D’autres, sur le côté de la piste, dansent en rythme sur la musique.

J’aperçois Mar Fall. Homme aux multiples casquettes : sociologue, enseignant, peintre, auteur ; il accepte de parler de son travail. « Je connais Faly Sakho depuis longtemps. Je l’apprécie en temps que personne et artiste. » Il ajoute qu’il aime les rencontres et confrontations de points de vue ; et que l’huile est sa matière favorite pour peindre. Puis, il sourit et dit « vas boire un verre plutôt ».

L’atmosphère est, en effet, autant à souligner que les œuvres. Sur les tableaux, on trouve beaucoup de couleurs. Flûtes, percussions, contrebasse, triangle, saxo et autres : de nombreux instruments se mêlent au chant d’AfroCubano Projeto. Soudain, un musicien lance : « il y a de la place sur la piste ! » Un homme s’élance, puis me tend la main. Me voilà entraînée sur la piste. Rapidement, cette personne amène d’autres danseurs à vaincre leur timidité.

Fin de la musique. Applaudissements et au revoir s’entremêlent au milieu des discussions. Pour les plus courageux, la soirée continue. En une phrase, ce vernissage était un grand mélange de couleurs, de sons, de discussions et de danses.