Alain Rousset a d’abord qualifié ces moments des vœux comme des périodes particulières permettant d’entrée en contact avec les populations qui composent le tissu social de cette immense Nouvelle Aquitaine qu’il s’emploie à parcourir inlassablement tout au long de l’année à la rencontre des mouvements de développement de la Région qui de Biarritz à Châtellerault présente des visages divers. Pour Alain Rousset les régions représentent un pôle de stabilité face à la situation nationale Le président de la Région Aquitaine n’a pas hésité à modifier son budget pour faire face à la nouvelle donne qui risque d’impacté lourdement les projets de développement de la Région orientés vers le développement industriel et la formation dans des domaines "pointus" comme le projet d’école vétérinaire sur Limoges et il n’a pas eu de mot assez fort pour dénoncer la casse de l’ascenseur social en prenant pour exemple cette nouvelle foration ouverte à Rouen avec une année scolaire à 18 000 euros qui ne permet plus aux classes moyennes d’envoyer leur progéniture dans des formations très actualisées et la République s’est bien éloignée du principe fondateur de la gratuité de l’enseignement.

Alain Rousset a prononcé des mots forts durant ces vœux pour 2025

Dans son budget il a voulu conserver la culture et surtout ne pas altérer les principales constructions entreprises depuis des années avec la transformations de Lycée en Campus pour poursuivre dans l’Enseignement Supérieur comme au Lycée Bernard Palissy à Saintes avec la mise en place du Campus Ferroviaire, avec le lycée de Blaye orienté vers les Espaces Sensibles ou celui de Felletin où a eu lieu les études et les essais de l’assemblage de la reconstruction de la charpente de Notre Dame de Paris. Il a fait valoir que toutes les inaugurations faites durant l’année 2024 avaient eu lieu pour des chantiers débutés depuis 6 à 7 ans voire légèrement plus. Il a fait valoir que les budgets régionaux ont des obligations d’équilibre insinuant par là que le budget national s’affranchit allègrement de ses obligations fondamentales. Il a souligné qu’il fallait décoloniser les Régions car la centralisation pour lui est une atteinte à la démocratie et il a alors précisé "l’assainissement de nos finances publiques passent par un big bang de décentralisation" précisant que le centralisme est un boulet. Il a précisé quelques projets vers lesquels la Région s’orientaient production bio avec l’hydrogène, des projets industriels diversifiés sur Bergerac et la Dordogne ainsi que le développement de la lutte contre le gaspillage. Il n’a pas résisté à la tentation de parler du GPSO en mettant une petite claque au maire de Bordeaux en passant.