A l’ouverture du Conseil municipal, Alain Juppé a fait une déclaration préliminaire dans le but de couper court à toutes polémiques en rappelant que de nombreux parlementaires sont à la fois Présidents de Conseils Généraux ou de Conseils Régionaux voire maires de grandes villes et il a précisé :
"On peut le critiquer, je l’ai fait moi-même dans le passé, on peut changer la règle, si la loi change, je l’appliquerai immédiatement et dans cette hypothèse là, je choisirai Bordeaux".

Alain Juppé et Hugues Martin

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Bien sûr ce type de déclaration est uniquement politique et on sait ce qu’il peut en advenir, mais elle a pour effet de désamorcer tout procès qui ne pourrait être que d’intention.
La réponse de Jacques Respaud  : "Ce ne sont pas des questions qui concernent que l’opposition, tout le monde est intéressé et se pose des questions, en tout cas un certain nombre de questions et le nombre de journalistes présents ici, témoigne de l’importance de l’événement pour Bordeaux. D’abord je voudrais vous adresser mes félicitations, d’ailleurs le groupe socialiste pour cette nomination, nomination qui reconnait vos capacités d’homme d’Etat" et il lui fait part de l’ampleur de la tâche qui l’attendait à ses yeux, pour parvenir à redresser la barre dans des conditions difficiles et lui demande de laisser la place de maire à un de ses adjoints.

Pour Pierre Hurmick  : "Deux mots d’abord pour vous féliciter à titre personnel et au nom des élus verts, une équipe municipale c’est un peu comme un orchestre et un orchestre sans chef, un orchestre qui n’a pas de poste de premier violon puisque vous avez décidé de supprimer le poste de premier adjoint et cela va donner quelques difficultés locales. Je n’irais pas jusqu’à parler de cacophonie musicale, mais je pense que ce sera des agendas difficiles à gérer".

Hugues Martin :"Votre majorité est fière et heureuse de cette nomination, heureuse pour Bordeaux et fière pour la France. En tant que président de la majorité municipale, je voudrais dire à l’opposition qu’il n’y a pas eu l’ombre d’un dysfonctionnement depuis votre nomination précédente, la majorité est unie, elle fonctionne bien."

Vincent Maurin pour sa part, critique la prise de position d’Alain Juppé qui s’était engagé à être maire à plein temps et réitère sa demande d’intervention pour le jeune français Salah Amouri emprisonné en Israël depuis 3 ans.
Pour finir c’est Chantal Bourragué qui clôture en égratignant Alain Rousset et Philippe Madrelle sur le cumul des mandats.