Marmande
Le festival Garorock affichait complet ce samedi 1 juillet 2023 avec 55 000 festivaliers pour une soirée où la programmation regroupait des noms à faire rêver.
Et c’est donc sous le soleil que la plaine de la Filhole s’est retrouvée noire de monde. Comme un symbole, la pluie s’est arrêté quelques minutes avant le premier concert, et a repris quelques minutes juste avant la fin du dernier concert, permettant à tous de passer une soirée bien plus agréable que ce que l’on pouvait prévoir. Au programme : du vrai rock, de l’electro, du rap, du dancehall, et du « prunk » (mélange entre du rap et du punk).
- Aimé Simoné prend ses marques sur les plus grandes scènes françaises
La soirée a commencé avec le chanteur Aimé Simoné et son tube « Shining Light » que l’on entend partout et qui est frais et très bon dans un style artistique particulier, mélange de pop, de musique électro, de rock alternatif, de trap, d’indie pop et de punk. Celui qui avoue ne pas avoir eu une vie facile, a trouvé avec le public, un soutien et une reconnaissance à sa musique qui est très agréable. Un concert de 45 minutes, bien accueilli pour cet artiste à qui l’on souhaite une carrière longue.
- La chanteuse Adé en carrière sol
C’est ensuite le dancehall/hip-hop de Meryl qui a fait danser le public, avant que la douce Adé ne viennent prendre le pas. La deuxième ex-membre de Thérapie Taxi (après Zaoui passé la veille), est venue présenter son premier album solo « Et alors », soutenu par les grands artistes comme Benjamin Biolay, Nolwenn Leroy, ou encore Louane. La chanteuse à la carrière toute tracée avec une pop à la française, des refrains entêtants, un rythme dansant, et des tubes comme « Tout savoir », « Sunset », « Et alors » et « Parc fermé » a offert un passage de 50min bien ficelé.
- Train Fantôme pour un concert sans dessus dessous
Autre style, savoureux mélange de Punk et Rap, les parisiens de Train Fantôme ont littéralement retourné le festival et la sécurité a eu du travail pour gérer les pogos, les malaises, et les membres du groupe allant les uns après les autres au contact des festivaliers. Une avancée de scène qui n’aura jamais autant servi tant elle n’était jamais laissée à l’abandon par les 6 membres du collectif. On pourra cependant regretter que pendant 45 minutes durant, le groupe s’est amusé à jeter de l’eau sur le public, et à vider un grand nombre bouteilles d’eau, quand on sait le combat du moment et le manque d’eau sur terre.
- Shaka Ponk retourne le festival Garorock
La troisième journée de cette 27ème édition a ensuite pris musicalement 40° en plus lorsque le groupe Shaka Ponk, qui fait sa tournée d’adieu avant une séparation prévue en 2024, fit retentir les premières notes. Certains diront « Enfin du Rock à Garorock » et effectivement, quand on voit l’accueil réservé au groupe monkeys, on pourrait se dire que quelques groupes de rock en plus sur les grandes scènes seraient un vrai plus. Oui le rap et l’electro sont sur toutes les lèvres, mais le rock n’est pas mort, et Shaka Ponk l’a encore prouvé hier soir.
Une scènographie dont eux seuls ont le secret, une chorale qui a rendu le cover de « Nirvana » encore plus sensationnel, un chanteur « Frah » qui, comme à son habitude a été dans le public à de nombreuses reprises, a enchainé les sauts, et des tubes de tous les albums du groupe dont le dernier qui est un régal. Shaka Ponk qui commencera sa tournée des Zéniths après les festivals promet une tournée d’adieu mémorable et le public ne s’y trompe pas car beaucoup de dates sont déjà complètes. Un final à couper le souffle sur « Dad’Algorythm » et un « A bientôt ou pas » lancé par la chanteuse « Sam », qui fait encore plus regretter la séparation du groupe.
- Meryl
C’est ensuite le rappeur Lorenzo et son univers totalement décalé qui a enchainé devant un public totalement fan qui a repris au plus haut des décibels « Coco », « Fume à fond », « Freestyle du sale ». Le rappeur au mythique bob pikachu, a gâté son public d’une nouvelle scènographie avec un dragon géant et un excellent concert malgré des problèmes techniques de micro.
Sur la scène live Stronger, c’est le groupe « The Dead Krazukies » qui a fait la sensation avec un bon rock à la « The Offsping » et a embarqué le public dans une folie sans nom.
- David Guetta heureux d’être à Garorock
La soirée s’est terminée très tard dans la nuit avec la plus grande star de l’électro française, David Guetta. Celui que l’on ne présente plus, pensionnaire des plus grandes discothèques d’Ibiza, avec ses tubes planétaires « Titanium », « Mémories », « Sexy Bitch », « Love tonight », et « I’m Good », a joué les morceaux pendant 1h30 avec une fin en feu d’artifice. Une pyrotechnie incroyable (flammes, artifices, confettis, fumée), des échanges avec le public, les plus grands sons, et un David Guetta qui semblait très heureux d’être présent lui qui a annoncé ne jouer que deux dates en France dont Garorock. Rares sont les festivals qui peuvent se satisfaire d’avoir pu faire venir la star française, et c’est donc une sensation qu’ont vécu les festivaliers présents.
- The Dead Krazukies créé la sensation à Live Strong
Sur la scène live Stronger, c’est le groupe « The Dead Krazukies » qui a fait la sensation avec un bon rock à la « The Offsping » et a embarqué le public dans une folie sans nom.
Le festival se termine ce dimanche 2 juillet avec une programmation alléchante : « Pomme », « Rema », « Gazo », « Louise Attaque », « Fred Again » et « Feder » qui va à coup sur faire vibrer une dernière fois la ville de Marmande.
Ecrit par Loïc Cousin
Chez Bordeaux Gazette depuis 2016, j’assure essentiellement la couverture des concerts/spectacles/festivals sur la région Nouvelle-Aquitaine, et également la couverture d’évènements sportifs. Je m’occupe de la rédaction des articles, illustrés de mes photographies. Je travaille à côté comme photographe Freelance auprès des productions, agences, clubs de sport, fédération, presses et médias.