Union Bordeaux-Bègles
Les quarante points encaissés à Toulouse sont de la roupie de Sansonnet face au double encaissé à La Rochelle. Triste fin de saison avec six défaites d’affilées et une équipe psychologiquement essorée.
Le score se passe de tout commentaire avec une des plus mauvaise place acquise en Top 14 au cours d’un saison ou Toulon sur le fil est venu coiffer l’Union au prix d’un solde positif du score global pour la neuvième place contre un solde négatif pour l’UBB, on comptait sur l’effet Radradra, ce serait plutôt Raplapla et faut-il y voir un mauvais présage mais l’équipe cornaquée par Urios a aussi été sortie du Top 6. Ce que l’on peut constater c’est qu’avec Garbajosa (un ancien toulousain) aux manettes La Rochelle a joué à la toulousaine avec beaucoup de vitesse et de relances, très peu de jeu de pression au pied si ce n’est sur du rasant pour utiliser la vitesse en contre sur les espaces dégarnis. C’est malheureux pour lui mais James quand il est rentré à loupé ses engagements mettant un peu plus la pression sur son équipe et si la semaine passée l’UBB avait encaissé un 37 à 0 en seconde mi-temps, ce samedi c’est un 57 à 0 avec James à l’ouverture c’est un véritable naufrage avec huit essais encaissés. Docteur Urios est déjà libre pour venir se pencher au chevet d’une UBB malade du syndrome Teague. Jusqu’à ces deux dernières années l’UBB envoyait du jeu et il va falloir sûrement s’y remettre, surtout travailler pour avoir un physique adapté à une fin de saison car la faillite semble un peu là, avec cette incapacité à assurer les secondes mi-temps. On n’a vu une UBB plaisante que dans quelques premières mi-temps, dont celle face à Toulouse mais le réservoir est systématique vide en seconde période.
- Triste sortie pour James
Triste Samedi pour Roumat en habit de troisième ligne centre ou il manque un peu de densité physique quand à Woki et Diaby ils ont tenté de faire l’impossible avec un certain manque de jus et toujours ce problème à la touche ou l’UBB perd des ballons sur ses lancés. La sortie de Kerr-barlow sur carton jaune, à la 13ème minute n’a pratiquement pas pénalisé son équipe et n’a eu aucune incidence sur le rendement de l’équipe rochelaise même si elle a accusé un léger passage à vide d’une dizaine de minutes permettant à Woki et Peni Ravai de marquer deux essais et avec 22 à 12 à la mi-temps, personne ne s’attendait à cette Bérézina rugbystique peu glorieuse pour l’image du club en seconde période. Ne serait-ce que par respect pour les supporters qui avaient fait le déplacement les joueurs se devaient de ne pas tout lâcher pour en arriver à cette ardoise humiliante. Quand on voit ce qu’on pu produire deux équipes menées par des anciens UBB aussi bien Etcheto avec Bru que Davidson, on se demande comment on en est arrivé là mais les bayonnais avaient les jambes pour aller chercher ce titre de champion de France de Pro D2 grâce à Ludovic Loustau qui lui aussi avait été champion de France de Pro D2 avec l’UBB en imposant un travail foncier conséquent à l’équipe cette année là qui disait déjà à cette époque " le rugby est un jeu de déplacement et je ne comprends pas que les entraîneurs ne fassent pas courir leurs joueurs" ce qui est sûr, c’est qu’il a su faire courir les bayonnais comme en 2011 il avait su faire courir les bordelo-béglais pour obtenir ce titre.
Stade Rochelais : 81 (12 essais Murimurivalu 6ème, 15ème,Bourgarit 18ème, Rattez 28ème, 68ème, 77ème, Sinzelle 48ème, 77ème, Liebenberg 51ème, 55ème Puafisi 58ème, Alldritt 70ème ; 1 pénalité West 42ème ; 9 transformations West 7ème, 49ème, 52ème, 56ème, 59ème, 65ème, Lafage 71ème, 78ème)
Union Bordeaux Bègles : 17 (2 essais Woki 23ème, Kovekalu dit Peni Ravai 37ème ; 1 transformation Jalibert 38ème)
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette