De quoi nous mettre quelque chose sous la dent d’autant plus qu’une nouvelle catégorie nous sera proposée. Oui, vous avez bien lu, en plus des compétitions de longs et court-métrages, le FIFIB nous présente cette année la compétition « contrebandes ». Contrebandes, kezako ? La catégorie contrebande mettra tout simplement à l’honneur les cinéastes à très petit budget dépourvus de distributeur.
Fidèle à lui-même le Fifib s’efforce de mettre en valeur les créations sortantes des sentiers battus souvent délaissées par les circuits de financement. Pour cette édition sous le signe du « Punk » (pour ses 40 ans), les organisateurs promettent des films hauts en couleurs et sans doutes plus malpolis que les années passées. Organisée par l’association « Semer le doute », cette édition accueillera des projections d’avant premières, de films indépendants de la compétition, des nuits animées par différents concerts et dj sets, des masterclass, des rencontres et même une brocante. Avec une programmation si fournie, le festival garantit un succès à la hauteur des précédentes éditions.

C’est à Edouard Baer que reviendra la responsabilité d’ouvrir la manifestation avec la projection ce soir de son dernier film « Ouvert la nuit » au Rocher de Palmer. L’évènement se déroulera ensuite dans toute la ville, de l’Utopia au CGR en passant par la station Ausone (Mollat), vous aurez l’occasion de rencontrer de nombreux réalisateurs. La quasi-totalité des projections se feront en présence des réalisateurs des films, l’occasion d’échanger avec ces derniers après les diffusions.
Pour cette semaine qui célèbre les années punk les soirées s’annoncent pourtant bien électro. Plusieurs Dj sets sont annoncés tout au long des nuits du festival au Village Mably. Une occasion pour pourquoi pas discuter entre fans de cinéma des différents films qui vous auront marqués. Pour cette cinquième année le Fifib tient sa ligne de conduite et la renforce même avec cette nouvelle compétition. Si ce n’est pas le seul Festival de film indépendant en France, c’est bien le seul de la région bordelaise. Une occasion remarquable de découvrir un univers souvent peu accessible et déserté des salles de cinéma.
Une semaine placée, une fois de plus sous le signe de la culture à Bordeaux qui saura plaire aux amateurs de cinéma tout comme au grand public.
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