Bordeaux
Avec plusieurs joueuses instrumentant dans le XV de France, les Lionnes du Stade Bordelais sont parmi les meilleurs équipe de ce championnat féminin et cette saison 22/23 elles ont prouvé qu’elles étaient les meilleures.
En attendant de recevoir, peut être un jour les joueurs de l’UBB, ce sont les Lionnes qui ont eu droit a cet honneur de venir montrer leur bouclier à la mairie de Bordeaux et se sont faites photographier avec le maire Pierre Hurmic, l’adjoint aux Sports Mathieu Hazouard, Claudine Bichet, Nadia Saadi, Françoise Frémy ainsi que d’autres conseiller(e)s plus discrets dont Bernard G. Blanc laissant la place aux femmes sportives mises à l’honneur lors de cette réception dans les salons du Palais Rohan. Intégrées à l’élite depuis 2018 avec la restructuration du championnat les Lionnes du Stade Bordelais n’ont pas pris de très nombreuses années pour se hisser au sommet de la hiérarchie qu’elles taquinaient depuis leur accession à cette catégorie née d’un rugby féminin restructuré lors donc de cette année 2018, championnat qui a tendance à se calquer sur le championnat masculin avec l’explosion des équipes féminines en France.
- Pierre Hurmic durant son intervention avec à ses côté Mathieu Hazouard et Bernard G. Blanc
En 2012 les lionnes avaient déjà goûter au succès avec la conquête de la Coupe Armelle Auclair mais à l’extérieur à Erm dans les Landes dans un contexte différent mais tout aussi difficile. Maintenant le titre de Championne de France est acquis sur des modalités analogues au rugby masculin et même si leur nom n’est pas encore gravé sur le bouclier féminin elles vont rester dans l’historique une fois l’opération réalisée c’est à dire leur nom gravé. Lors de cette réception Pierre Hurmic n’a pas manqué de faire la comparaison entre rugby et politique en soulignant l’importance de l’équipe en précisant que c’est l’équipe qui a arraché la victoire à moins de deux minutes de la fin de la rencontre face à Blagnac, mettant cette notion en valeur. Il n’a pas osé la comparaison avec la réussite individuelle de la finale masculine acquise, là aussi à la dernière minute car on ne pourrait guerre citer que Macron comme Ntamack politique. Il en est resté à cette notion d’équipe qui au rugby prend une valeur très particulière avec ce huit de devant où il faut vraiment transpirer ensemble sans rechigner comme dans une campagne électorale.
- Les joueuses attentives au discours du maire
Après discours et photos une sympathique collation arrosée avec eau et vin qu’ ils soient blanc, rosé ou rouge a facilité les échanges entre les joueuses, les entraineurs et les dirigeants avec les présents de ce sympathique rassemblement. On a remarqué la présence de Guy Accoceberry, maintenant analyste France Info pour le rugby un des hommes de l’essai du bout du monde qui a donné le ballon à Sadourny pour marquer cet essai historique en juillet 1994, déjà près de trente ans et le pharmacien reste toujours aussi disert sur le rugby qu’il analyse avec un œil plein de précision, d’intelligence et d’humour qui nous a aussi confié que pour la saison prochaine l’encadrement va changer car pour l’immédiat ce rugby reste essentiellement amateur entre entraineurs et joueuses comme dans la structure. Cette structure reçoit l’aide de l’UBB tout en gardant son identité mais en prenant les couleurs Bordeaux et blanc de l’UBB qui apporte un soutient non négligeable sur le plan matériel donnant l’image d’un rugby structuré valorisant l’image de Bordeaux comme l’a souligné son maire.
- Pierre Hurmic et Matieu Hazouard testent le poids du bouclier féminin
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette