Union Bordeaux-Bègles

Retour à la réalité du terrain pour l’UBB

Demain soir à Biarritz l’UBB va à nouveau fouler la pelouse abandonnée depuis mars de cette année alors que le club caracolait largement en tête du Top 14, laissant son suivant immédiat à huit points.



La Covid 19 a volé à l’UBB sa première participation à la phase finale du championnat et voilà une nouvelle saison qui s’annonce pas réellement dénuée d’embûches. C’est un Christophe Urios qui se dit préoccupé par ce qui arrive à trois semaines de la reprise, mais ce n’est pas son problème immédiat, ce qui l’intéresse c’est de préparer sa troupe pour affronter les matchs de mise au point qui se profilent dont celui de Biarritz dans l’immédiat. Que des équipes soient touchées par la Covid n’est pas sa préoccupation immédiate, pour lui seul compte les matchs contre Biarritz, Clermont et Bayonne avec ensuite le Stade Français. Il précise :"La seule chose qu’on fait c’est d’être le plus responsable possible on a été testé lundi, on a été testé hier parce que c’est le protocole, tout le monde a des tests négatifs, pour nous c’est des petites victoires même si ça ne rapporte pas de points". Pour lui il faut que tout le monde reste très concentré, très prudent, très vigilant. Bien sûr on a été un peu inquiet pendant les jours où on les a libérés car ce qui est gênant s’il y a contamination c’est que c’est retour à la phase II qu’il faut à tout prix éviter. "Tout ce qu’on peut contrôler on fait en sorte de le contrôler et tout contrôler autant que faire se peut". Des équipes ont déjà frisé la correctionnelle mais on sent chez Christophe Urios l’envie de communiquer cette rigueur qui est bien acceptée, il n’y a pas eu de stage pour éviter des problèmes de contamination et l’UBB a évité tous les rassemblement même s’il y a eu les Bacchus qui n’ont pas donné lieu à un quelconque problème.

Christophe Urios sur le stade réfléchit à la préparation de ses joueurs

En ce qui concerne l’équipe le manager général la situe au niveau de ce que le staff avait imaginé mais il est bien incapable de faire la moindre comparaison avec d’autres équipes et les matchs de préparation permettront de se faire une meilleure idée. Le véritable étalonnage se fera pour l’ouverture du championnat avec la rencontre contre le Stade Français, match qui va opposer le premier au dernier lors de l’arrêt de la saison précédente. "Les joueurs ils ont envie de jouer, comme nous on a envie qu’ils jouent pour exercer notre métier" précise Christophe Urios et il note qu’il y a beaucoup d’envie. "Il y a six mois qu’on n’a pas joué au rugby, c’est énorme !" fait-il remarquer et il ajoute "il faut accepter que demain tout ne soit pas parfait, qu’on soit en difficulté, que ce soit dur, on va faire un vrai match, avec de vrais passes, de vrais placages et cela fait six mois car même si on a cherché à s’approcher de la vérité du terrain, il faut accepter cet apprentissage de repartir de zéro au niveau de l’intensité". Il attend trois choses de ce premier match tout d’abord que l’équipe retrouve le gout de jouer ensemble "c’est important" ensuite que l’équipe joue le jeu que le staff a préparé "on doit tenter des choses, qu’on joue" et la troisième chose c’est de gagner "la confiance s’acquiert avec des victoires". Tout cela semble couler de source dans les paroles d’Urios car il y a une force de conviction qui est propre à transcender ses auditoires. Il a précisé que ce sont 38 joueurs qui évolueront sur la pelouse avec des temps de jeu plus ou moins longs, c’est mieux que l’an passé ou la possibilité était à 33 mais on a trop de joueurs et pas assez de matchs de préparation.

Christophe Urios lors d’une conférence de presse

Le dernier arrivé lors des Bacchus est Ben Lam qui a trouvé la situation amusante quand il a vu les chameaux et il s’intègre bien d’ailleurs comme tous les nouveaux venus. Une vague de prolongement montre que les joueurs se sentent bien à Bordeaux dans une équipe qui est amenée à jouer les premiers rôles, qu’ils veulent y rester et souhaitent participer à la fête. "Les grandes équipes et les grands clubs se construisent avec des mecs de chez toi, c’est important de garder tes meilleurs joueurs, c’est essentiel" l’exemple est celui de Jandre Marais qui restera dix ans au club avec sa re-signature ou celui d’Adams qui est passé dans l’encadrement, devenant le plus bordelais des Sud-Africains. "Pour le club c’est très bien, car il y a de l’ambition, s’il n’y a pas d’ambition, ils ne restent pas, c’est très positif pour le club". L’état d’esprit est bon et il y a beaucoup d’amitié entre les joueurs car au delà ils sont capables de subir les choses et de s’entraîner dur mais "il ne faut pas prendre le "boulard" car on est mort". Il considère que c’est très dur ce qui est arrivé à Bordeaux, mais une fois qu’on a dit ça il faut se remettre au boulot pour effacer l’énorme frustration et se remettre à travailler. "On a en tête ce début de championnat face au Stade Français, la réception de Brive et le quart de finale de Challenge Cup et au delà de l’étiquette qui peut être mise sur le dos de l’UBB". L’équipe va être beaucoup plus attendue et si les résultats sont à la hauteur, on ne pourra pas mettre ça sur le dos de la Coupe du Monde, "excuse à deux balles" pour Urios.

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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