Depuis le début de la crise, le gouvernement a pris un nombre étonnamment élevé de mesures incohérentes et contre-productives :
►refus de fermer les frontières, sous le prétexte bizarre que “le virus ne connaît pas les frontières” ; (le Portugal l’a fait et en a tiré un réel bénéfice NDLR)
►lenteur extraordinaire à organiser des dépistages alors que nous en avions les moyens techniques avec plusieurs laboratoires spécialisés sur le territoire français qui disposaient même des stocks de réactifs nécessaires aux tests ;
►hôpitaux et services de soins sont rendus inaccessibles ou difficiles d’accès à la population, y compris pour les personnes porteuses de symptômes de coronavirus, à qui les tests étaient couramment refusés ;
►confinement des personnes saines avec les personnes contaminées, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran déclarait lui-même le 9 mars à la télévision : « Mais en réalité, vous savez ce qui fait que la grippe s’arrête au printemps ? Ce n’est pas la chaleur. Au printemps qu’est-ce qui se passe ? On ouvre les fenêtres, on ouvre les portes, on n’est plus confiné dans des lieux, on va dehors. Et donc, c’est le confinement qui provoque la circulation du virus. »
►pénurie de masques et même de gel hydro-alcoolique, et refus de mobiliser les forces productives du pays pourtant équipées pour les fournir ;
►hydroxychloroquine classée “substance vénéneuse” le 13 janvier, alors que le produit est utilisé depuis 60 ans et plus d’un million de boîtes se vendaient chaque année, sans qu’aucun accident ne soit déclaré ;
►banalisation, par décret du 28 mars 2020, du Rivotril pour les “patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2”, alors qu’il s’agit d’un sédatif pouvant entraîner la mort, dont la première contre-indication est l’insuffisance respiratoire sévère.
Source : Santé, Nature, Innovation
Image par Silas Camargo Silão de Pixabay