L’achat d’une voiture d’occasion offre des avantages incontournables : prix réduit par rapport à un véhicule neuf, équipements premium moins chers, disposition immédiate, etc. Toutefois, il peut parfois être à l’origine de mauvaises surprises (escroqueries, vices cachés…). D’où l’importance d’être vigilant tout au long du processus d’achat. Pour vous aider, voici 7 bonnes questions qu’il vous faudra poser lors de l’achat d’un véhicule d’occasion.
Est-ce une voiture de première main ou de seconde main ?
Une voiture de première main est un véhicule usager n’ayant eu qu’un seul propriétaire depuis sa mise en circulation. En revanche, une voiture d’occasion de seconde main a eu deux ou plusieurs propriétaires.
Généralement, lorsqu’il s’agit d’une première main, le propriétaire le mentionne dans l’annonce de vente. Notez que plus le nombre d’anciens propriétaires est important, plus le véhicule risque d’avoir un historique flou.
Quel est le kilométrage actuel du véhicule ?
Le kilométrage est un élément important à prendre en compte lors de l’achat d’un véhicule usagé. En effet, il vous permet d’avoir une idée sur la valeur et la durabilité du véhicule. En outre, il vous permet d’évaluer l’état du moteur, de la transmission et des pièces mécaniques dont la réparation pourrait être coûteuse en cas de panne.
Une voiture d’occasion affichant un kilométrage faible peut paraître une bonne affaire. Cependant, si le kilométrage n’est pas cohérent avec l’état général du véhicule, il y a de fortes chances qu’il soit falsifié. Voilà pourquoi il est conseillé de passer par un vendeur professionnel, comme Toyota Occasions, pour éviter les fraudes et les vices cachés.
Le véhicule a-t-il déjà été accidenté ?
Un véhicule accidenté, peut toujours présenter des problèmes mécaniques qui risquent d’impacter la fiabilité du véhicule.
Si le véhicule mis en vente a été impliqué dans un accident antérieur, le vendeur doit vous informer de l’étendue des dommages et des réparations réalisées. Ces informations vous aideront à évaluer la gravité de l’accident. Un contrôle minutieux réalisé par un professionnel est nécessaire pour s’assurer que le véhicule a été réparé correctement et qu’il ne présente aucun risque.
Pouvez-vous fournir un historique complet du véhicule ?
L’historique peut révéler des informations cruciales sur l’état général et la qualité d’entretien d’une voiture d’occasion. Notez que depuis 2019, il est possible d’obtenir gratuitement le rapport d’historique de tout véhicule enregistré dans le système d’immatriculation des véhicules (SIV) sur Histovec. Ce rapport comprend de nombreuses informations :
-
La date de première mise en circulation.
-
L’historique des changements de propriétaires.
-
Une estimation du kilométrage.
-
La situation administrative du véhicule (vol, opposition, gage, etc.).
-
La date du dernier contrôle technique.
Si le vendeur se montre réticent à vous fournir le rapport d’historique, cela devrait éveiller vos soupçons quant à la fiabilité du véhicule.
L’entretien a-t-il été suivi régulièrement ?
L’entretien régulier joue un rôle important dans le bon fonctionnement et la durabilité d’un véhicule. Pour savoir si la voiture usagée que vous souhaitez acheter a été bien entretenue, il est important de vérifier le carnet d’entretien et toutes les factures associées. Assurez-vous que les échéances des révisions ont été respectées.
De même, vérifiez que les pièces nécessitant un changement régulier ont été remplacées conformément aux recommandations du constructeur : courroies, amortisseurs, pièces de suspension, etc.
La voiture vient-elle avec une garantie ?
Si vous souhaitez acheter une voiture d’occasion de moins de 5 ans, il se pourrait que celle-ci soit encore couverte en partie par la garantie constructeur. Dans ce cas, renseignez-vous auprès du vendeur sur la durée restante et les pièces qui sont encore couvertes.
Par ailleurs, quel que soit l’âge du véhicule, vous pouvez profiter de 3 garanties lorsque vous achetez auprès d’un professionnel :
-
La garantie légale de conformité des biens.
-
La garantie commerciale (ou contractuelle).
-
La garantie légale des vices cachés.
En revanche, les vendeurs particuliers ne sont pas tenus par les mêmes obligations de garantie que les vendeurs professionnels, notamment dans le cas d’une vente « telle-quelle » ou « en l’état ». Ceci dit, selon l'article 1641 du code civil, tout vendeur (professionnel ou particulier) est tenu d’offrir une garantie contre les défauts cachés pouvant impacter gravement le fonctionnement du véhicule.
Ecrit par La rédaction