D’esthétique très différente l’un fait encore penser à un bateau (River Royale) l’autre à un hôtel flottant posé sur une coque (Viking Forseti). L’intérieur du Viking Forseti se présente comme un véritable palace et le coût de la croisière est en rapport avec la qualité de l’hébergement et de la restauration car on ne mange que du frais à bord. Il faut rappeler que Forseti signifie « celui qui préside » en vieil islandais et il semble bien que le souhait soit de présider sur les croisières fluviales bordelaises avec le "Drakkar River Cruise Ship" affiché par la compagnie. Maintenant cela fait quatre unités qui vont faire à peu de choses près les mêmes rotations avec des clientèles aux moyens différents. La noria de ces bateaux de croisières fluviales représente un nombre important d’accostages pour embarquement et débarquement des touristes qu’il va falloir gérer. Ainsi on a vu apparaître sur le fleuve de nouveaux pontons flottants et il va falloir donner un nom a ces nouvelles structures, ce qui va être rapidement fait avec des noms qui circulent comme Lafayette et Albert Londres, des noms liés à l’histoire du port de Bordeaux. Les embarquements se feront rive gauche avec ces nouveaux pontons ce qui va donner une animation supplémentaire aux quais qui sont déjà passablement fréquentés. Avant que le Viking Foresti ne se remplisse de ses premiers passagers Alain Juppé est venu visiter le navire qui va offrir des croisières allant jusqu’à huit jours avec départ de Bordeaux puis Pauillac, Blaye, Libourne, Cadillac avec au départ de chaque escale de nombreuses excursions avec plus spécifiquement au départ de Blaye un saut jusqu’à Cognac et bien sûr retour sur Bordeaux pour les fins de croisières avant d’aller reprendre l’avion à Mérignac. De manière qui peut sembler paradoxale l’augmentation du trafic sur l’eau va entraîner une augmentation de trafic dans les airs. Les plannings aussi bien 2014 que 2015 sont déjà établis de manière a informer la clientèle avec jour et heure de départ. D’après Stéphane Delaux, Alain Juppé s’est pris de passion pour ces bateaux un peu moins volumineux que les paquebots de croisières qui au départ n’avaient pas forcément ses faveurs mais il a modifié son point de vue et maintenant des bateaux de tous types viennent dans le port de Bordeaux qui a retrouvé une nouvelle jeunesse et cela rappelle un peu les grands départs transatlantiques du siècle dernier. Pour mémoire sont déjà en activité le Princesse d’Aquitaine et le Cyrano de Bergerac de CroisiEurope qui ont des noms qui font plus couleur locale.