Cet équipement hautement structurant pour la connaissance du vin, de la viticulture, des terroirs, des régions, des pays et de ses hommes va faire de Bordeaux la capitale culturelle mondiale du vin qui depuis l’antiquité n’a pas cessé d’évoluer par et pour ses vins, ses vignobles, ses terroirs, ses châteaux, ses vignerons et ses négociants. C’est au cœur de l’éco-quartier des bassins à flot que ce bâtiment d’un concept architectural inédit et de haute qualité environnemental va être construit avec vue imprenable sur le fleuve, à proximité d’une station de tramway qui va grandement aider à la fréquentation du lieu et à courte distance du nouveau pont qui relie Bacalan à la Bastide. Les enjeux de cet équipement sont à la fois culturels, économiques et touristiques car c’est 13 millions de touristes en Aquitaine par an dont 3 millions à Bordeaux dont 1,9 millions d’étrangers. L’oenotourisme en Aquitaine c’est 3,3 millions de personnes par an qui irriguent l’ensemble du territoire viticole d’Irouléguy à Pécharment et pour la plupart ce centre sera sur leur itinéraire et bien sûr pourquoi ne pas commencer par lui et ensuite au départ de Bordeaux pourquoi ne pas aller à la rencontre du vignoble que ce soit en vélo, en bateau voire en bus ou même en train dans le cadre de déplacements éco-citoyen. C’est ainsi que les estimations portent sur plus de 400.000 visiteurs par an dont 80% de touristes français et étrangers et 20% de visiteurs locaux avec des visites s’étalant d’une demi-journée à une journée. Pendant les travaux c’est 30 millions d’euros générés sur 3 ans et 600 emplois équivalents Temps Plein et dans la phase d’exploitation ce seront 40 millions d’euros de richesses générées par an et 750 emplois durables créés. Cet équipement est la volonté de mettre en place une vitrine internationale pour les vignobles du bordelais et il y a fort à parier que les touristes arrivant à bord des paquebots de croisières auront les yeux écarquillés entre la vue de l’architecture de la Cité des Civilisations du Vin et l’architecture gracile du nouveau pont levant et qu’ils auront très envie de voir les deux de près. En ce qui concerne le financement de l’opération vu son intérêt les collectivités locales fourniront 77% de l’enveloppe globale et c’est la Ville de Bordeaux maître d’ouvrage qui supportera 26% de charge le reste se répartissant entre l’UE via le FEDER pour 25%, la Communauté urbaine 18%, la région 11% le CIVB 11%, l’Etat 8 % et la CCI de Bordeaux 1%. En ce qui concerne les 23 % restant par une Fondation reconnue d’utilité publique et par un fond de dotation pour la collecte des dons privés.