Au centre de ce challenge d’entreprise la question était d’émettre des recommandations quant à la promotion et la distribution du "Blanc Limé" à l’étranger. Autrement dit comment vendre cet étrange breuvage qu’est le blanc limonade, boisson chère aux retraités ou non "tapant" la belote au fond d’un bistrot et à la population ouvrière des années cinquantes voire à la base de l’initiation apéritive des adolescents de jadis. Cette boisson se présente aujourd’hui sous le label déposé "Blanc Limé" est enfermée dans un flacon à bouchon céramique et verrouillage metallique que l’on doit à la culture de Jean-Pierre Xiradakis avec la complicité de Jonathan Ducourt. L’érudit de la Tupina avait déjà fait une première tentative sur ce breuvage, mais l’expérience avait tourné court, par contre le partenariat avec le vignoble Ducourt est un montage qui se veut durable car les vignobles Ducourt cherche la diversification.

Ce partenariat est d’autant plus solide et plus durable qu’aujourd’hui il s’agit de commercialiser ce produit d’origine local en terres étrangères et Jean-Pierre Xiradakis aime à rappeler cette histoire du blanc limé, car pour lui s’il n’y a pas d’histoire, il n’y a pas de produit. Avec ses un tiers blanc et deux tiers limonade, il s’apparentait à la "piquette" obtenue par adjonction d’eau sur des marcs secs mais il est de nature beaucoup plus noble car à base de vin et de blanc de cabernet sauvignon. Les vignobles Ducourt se sont donc penchés de manière scientifique sur l’élaboration d’un produit à base de vin blanc (exclusivement Sauvignon), d’eau, d’arômes d’extraits d’agrumes pour appuyer le goût limonade et d’un agent pour donner du pétillant. Extrémement proche du produit traditionnel, le résultat est fort sympathique d’autant qu’il est logé en flacon façon limonade. Avec un titre de seulement de 8° d’alcool, il a une fonction désaltérante qui lui permet de répondre a tout type de besoin.

Ancien de l’INSEEC, Jonathan Ducourt, responsable des ventes des vignobles Ducourt a pensé soumettre à la sagacité des étudiants de son ancienne école son problème de développement à l’export. Si pour l’instant le Blanc Limé s’écoule bien auprès des restaurants et des cavistes du Sud-Ouest, Jonathan souhaite franchir une étape qui le conduise au delà des frontières. Ainsi pour ce challenge ont été constitués des petits groupes d’étudiants qui se sont affrontés sur le modèle "d’agence de com" proposant une stratégie pour conquérir un marché étranger qu’ils ont choisi et défendre leur approche face à un jury ad hoc qui détermine l’équipe gagnante. Ce sont 7 équipes qui se sont donc affrontées avec en lice l’implantation sur les pays suivants à savoir les Pays Bas, l’Espagne, la Chine, l’Italie, le Brésil, le Japon et le Nigéria dont nous avons une image totalement parasitée par Boko Aram. Le groupe Nigéria s’est fait devancé en finale par l’équipe qui s’est intéressée au Japon constituée par Florence Seintout, Sarah Isabel (canadienne absente lors du repas), Thomas Le Menn, Philippe Ricros, Difen Guo (chinois) et Edgar Martin.

Lors de ce repas était présent Jean-Marc Koch qui distille aux étudiants les principes du marketing et instigateur de ces challenges ainsi que la tante de Jonathan Ducourt, Marie Christine Boyer de la Giroday (née Ducourt) qui s’occupe de la gestion administrative et financière des vignobles Ducourt. La fiancée de Jonathan Lili Juan est passé dire un petit bonjour en tant qu’ancienne de l’INSEEC aux présents de cette fort sympathique soirée qui s’est déroulé autour d’un excellent repas arrosé par les vins des vignobles Ducourt, bien entendu.