Très vite confronté à la Covid peu après son élection au poste de Président du B.E.C. Omnisports, Jean-Marie Birbis vient de recevoir Bordeaux-Gazette afin d’évoquer les problèmes auxquels doivent faire face tous les présidents des clubs amateurs pris depuis de nombreux mois dans la tourmente d’une pandémie qui semble bien ne plus en finir.
LES EFFECTIFS …
Concernant les cotisations, entre 60 et 70% des membres actifs du B.E.C. sont à jour de leurs cotisations, alors que l’avenir ne manque pas d’inquiéter si la pandémie doit se poursuivre avec la même intensité après la rentrée de Septembre. Selon le Président une perte de 20% de licenciés semble inévitable parmi lesquels, pas mal d’étudiants en première année qui ont tout à la fois abandonné études et sport.
L’ ACTIVITE …
A part quelques athlètes de haut niveau, quinze sur 2000 (Pentathlon, Escrime et Natation) pour qui l’entrainement s’est poursuivi, les sports en salle n’ont pas repris depuis Mars 2020. Deux mois de compétition en tout et pour tout pour le rugby, le football le tennis et Sport-Santé, et quelques entrainements très particuliers car sans contact. Aucune activité pour les autres sports (soit une douzaine pour le BEC). Le Centre de Loisirs a fonctionné tous les mercredis autorisés par la loi.
LE CLUB-HOUSE …
Elément essentiel en tant que Maison du Club au sein du Domaine Universitaire le club-house de Rocquencourt a dû cesser toute activité depuis la mi-mars 2020. Restauration, locations de salles et du trinquet sont depuis au point mort. En raison d’un fort attachement au club, la communication interne au sein du BEC, s’est maintenue entre éducateurs et pratiquants. L’encadrement maintient le lien malgré les difficultés que rencontrent nombre d’étudiants.
- Il y a déjà longtemps
LA RENTREE ?
Si la reprise sportive ne peut avoir lieu au mois de Septembre, le risque d’une importante perte d’adhérents est plus que probable. Une reprise dans des conditions normales est souhaitable afin de redonner au club la force et la vigueur nécessaires pour franchir l’obstacle viral sans remettre en cause la santé et la pérennité du club.
ET LA SUITE …
A l’heure où la présence dans les locaux de Rocquencourt du doyen des clubs universitaires français, après le 31 décembre 2021, n’est toujours pas acquise et que l’occupation jusque-là gratuite des terrains pourrait se transformer en location, le président Birbis souhaite que les échanges et négociations avec la Mairie de Bordeaux et l’Université, aboutissent à l’établissement d’une convention favorable au maintien au sein de l’Université et de la ville de l’emblématique Bordeaux Etudiants Club.
Club Universitaire bien connu des bordelais, indispensable tant pour le corps et l’esprit de ses adhérents que pour l’entretien d’une fraternité festive et joyeuse, le Bordeaux Etudiants Club compte bien poursuivre sa mission avec sérieux, modestie et humour.
Sans aucun doute, une histoire et un club symboliquement précieux par les temps qui courent ….
Ecrit par Dominique Mirassou