Ce lieu atypique offrait à ses visiteurs un cadre exceptionnellement relaxant et paisible. L’ancien journaliste Philippe Chaffanjon était à l’origine de cette étonnante mais prestigieuse manifestation. Pendant ces trois jours de festivité, le petit village du Marmandais se transformait en un lieu propice aux rencontres, aux échanges d’idées et aux débats. Cette année, le festival s’articulait autour de sept thématiques principales dont « l’urgence écologique et moi », un sujet qui ne pouvait pas ne pas être représenté tant l’inquiétude grandit.

Expo photos

Au cœur de ces conférences, des témoignages enrichissants étaient donnés par les intervenants présents, avec pour invités, pour n’en citer que quelques-uns : Camille Choplin ecologirl Bordelaise et auteur du livre « Tout le monde ne raffole pas des brocolis », Jeremy Pichon, militant associatif qui anime le blog famillezerodechet.com, Claire Legros journaliste Le Monde, Cécile Duflot ancienne secrétaire nationale des partis écologistes Les Verts et directrice générale d’Oxfam France, Aurore Leluc économiste et député européenne ou encore Olivier Razemon journaliste indépendant et auteur du livre « Comment la France a tué ses villes ».

Pour se refraichir

Ces intervenants se réunissaient autour du thème de l’environnement pour débattre, apporter des réponses et souvent même des conseils face à un public très réceptif et désireux de changer leur façon de vivre. Ces moments d’échange ont permis à chacun de s’exprimer sur leurs inquiétudes, leurs doutes mais aussi leurs espoirs et leurs petites victoires au quotidien. Rien de tel que des échanges et témoignages pour inciter un plus grand nombre à rejoindre le mouvement et passer à une consommation plus responsable. Car comme le suggérait Jérémy Pichon « Notre société semble malade de sa consommation », et la seule solution provient de nos gestes du quotidien, nous sommes véritablement LA solution. Le changement est effrayant mais reste nécessaire pour limiter le réchauffement climatique d’ici vingt ans.

Un coin tranquille en bord de Garonne

Ces conférences n’étaient pas la seule façon de sensibiliser les visiteurs, en effet, l’utilisation de gobelets réutilisables était préconisée grâce à leur disponibilité au point de vente de goodies à l’entrée du site. A cela se rajoute la vente de gourdes, accessoire indispensable du parfait ecolo. Des ilôts fraîcheur, distributeurs d’eau, plate ou pétillante étaient également installés sur le site, aucune trace de bouteilles en plastique, quel bonheur ! Les visiteurs étaient également invités à apporter leur propre vaisselle pour se restaurer, refuser les serviettes en papier, prospectus ou pailles, préférer le train plutôt que l’avion ou le vélo pour ceux qui pouvaient se le permettre.

Des festivaliers attentifs

Le village de Couthure-sur-Garonne, offrait un espace détente incontournable en bord de lac, avec l’installation de tables de pique-nique, stands de restauration, sièges pour l’optimisation du bronzage, expositions photos dans certaines des habitations pour ceux qui recherchaient davantage de fraîcheur, des projections en plein air, ainsi qu’un kiosque, pour retrouver facilement les œuvres des intervenants sollicités pendant ce festival. Ces trois jours de festivités étaient l’occasion de venir à la rencontre de journalistes de tous horizons, de débattre, d’échanger, de se retrouver et faire de ces moments enrichissants des journées aussi studieuses que festives. Et se retrouver autour de thèmes forts, dont il est urgent de parler et impératif de traiter.