Le parc Lescure a soufflé ses 100 bougies en compagnie de légendes des Girondins de Bordeaux comme Zinédine Zidane, Alain Giresse ou Bixente Lizarazu. Ils y ont affronté le Variété Club de France, composé de personnalités du sport comme Laurent Blanc, Robert Pirès, mais aussi des humoristes comme Paul Mirabelle ou Redouane Bougheraba lors d’un match caritatif qui s’est achevé sur le score de (5 - 3).

Un moment marqué par la nostalgie de quelque 33 000 supporters de toutes générations, qui ont vu leurs idoles fouler une nouvelle fois le stade mythique du club de football.

« On y va pour l’ambiance ! »

Dès 18 h, les costards-cravates et les sacoches ont laissés place aux maillots et vestes aux couleurs des Girondins. Plus que les pronostics, ce sont les souvenirs de matchs qui animaient les discussions des supporters, impatients de revoir leurs idoles.

« On y va pour l’ambiance et revoir les anciens. Ça va être marrant ! », s’enthousiasme Jean Juttier. Cet ancien supporter de 71 ans s’est déplacé accompagné de sa famille. « Je suis aussi ici pour voir de la technique, ce qui manque aux Girondins aujourd’hui, ajoute Frédéric Normand, son beau-fils. Avec Gourcuff et Laurent Blanc. » Mais « aussi Zizou ! », s’empresse d’ajouter tout sourire Christelle Normand, sa femme, qui s’est « jetée sur les places dès que j’ai pu ».

De gauche à droite, Jean Juttier et sa femme, Régine Juttier, Frédéric Normand et Christelle Normand, sont venus en famille assister au match.

Connus de tous

Les voix des supporters n’ont pas tardé à résonner dans l’enceinte du stade. Même si celles des Ultras portaient le plus, les autres spectateurs n’étaient pas moins heureux. Encore plus lors de l’entrée et la présentation des joueurs, aux alentours de 20 h, qui ont reçu plus ou moins d’applaudissements en fonction de leur popularité. L’on notera dans les plus applaudis Zinédine Zidane, Yoann Gourcuff et Pedro Miguel Pauleta, qui marquera le premier but des Girondins après deux minutes de jeu.

« Comme disait Zidane, c’est les émotions. Sans lui, je ne serais peut-être pas venu »

Même s’il ne connaît pas tous les joueurs de la soirée, Alexandre Collet a quand même fait le déplacement. « Je ne supporte pas d’équipe en particulier à part celle de France parfois. Mais j’adore sentir la ferveur qu’il y a au stade. Les palpitations du match ne vont pas se retrouver dans l’enjeu, mais dans ces joueurs qui ont provoqué cette ferveur durant toutes ces années comme Lizarazu, Chamakh. Comme disait Zidane, c’est les émotions. Sans lui, je ne serais peut-être pas venu », détaille non sans humour le jeune homme de 23 ans.

Un public et des joueurs en folie

Les chants, olas et autres clappings, ont rythmé le match. Les applaudissements et noms de joueurs criés en fonction des buts et des remplacements ont aussi retenti. Quelques sifflements ont été remarqués. Qu’ils soient humoristiques, comme ceux envers l’humoriste Redouane Boughebara, supporter de Marseille, ou agressifs comme les a subi Albert Riera, entraîneur des Girondins.

Sur le terrain, un esprit enfantin qui habitait les joueurs. Les deux équipes discutaient, s’échangeaient des tapes dans le dos et des câlins. Zidane a même rappelé son talent en enchaînant neuf jongles en plein match.

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L’événement s’est terminé sur une victoire des Girondins (5-3), éclairés par les fumigènes et les cris de joie du public. Les 72 686 € de bénéfices seront reversés à la Fondation Abbé-Pierre ainsi qu’au Secours populaire.

Les joueurs des deux équipes ont défilé autour du stade après le match.