Bordeaux
Après avoir passé une période compliquée, on voit réapparaitre le Jalibert chef d’orchestre maitrisant bien son jeu aussi bien en tant que botteur que dans le jeu courant où il a fait preuve d’un grande justesse face au Stade Français.
On savait que Matthieu Jalibert allait revenir à son meilleur niveau mais pas forcément dans les conditions où on l’a vu évoluer ce samedi sous ce crachin continuel, pas forcément le temps idéal pour lui. Du reste Christophe Urios, en conférence de presse d’après match, s’est montré très satisfait de son axe neuf, dix, quinze, quinze ultime rempart qui n’a guère commis de fautes même si on peut regretter son en-avant de la dix neuvième minute qui sera pour lui le seul dans la partie où il a particulièrement souffert contre le vent en première mi-temps. La partie a été difficile pour tous les acteurs mais côté bordelais pas de fautes sur les ballons hauts et les deux ailiers aussi bien Cros que Mori ont constitué une aide efficace et ils ont su se mettre en évidence à plusieurs reprises. Bien sur le public aurait aimé un autre spectacle que ce rugby d’hiver où le jeu au pied prend le pas sur le jeu tout court. La bataille a été féroce et le match n’a pas été inintéressant ou on a vu la force d’un Roussel a été une aide non négligeable et c’est dommage que Lachaise qui a du remplacer Miquel au pied levé soit sorti dès la quatrième minute avec cet autre changement de dernière minute de Dubié remplacé par Uberti sur le banc. Le démarrage contre le vent a été un peu compliqué et les locaux ont atteint la mi-temps sur le score positif de six à trois avec seulement des points au pied mais difficile de faire autrement sans prendre des risques inconsidérés même si le Stade Français a tenté le diable !
- Une charge de Cazeaux soutenue par Roussel et Douglasqui arrive
Pour la seconde mi-temps les locaux vont pouvoir s’appuyer sur le vent qui a soufflé toute la partie avec parfois des rafales capables de refouler le ballon et les visiteurs en ont fait l’expérience sur une tentative de jeu au pied. Mais eux aussi dans des constions difficiles n’ont pas commis trop de fautes sur les ballons hauts et de la première à la seconde mi-temps on a assisté a du jeu au pied car les rares périodes où les équipes ont tenté le jeu à la main on a eut droit a des enchainement de "cagades", surtout en première mi-temps sur des tentatives du Stade Français ayant envie de tenter sa chance. Côté locale on a été beaucoup plus prudent et si la charnière a bien maitrisé les transmissions, il n’en n’a pas était de même après l’ouvreur. Tout s’est joué devant ou les bordelo-béglais ont commis moins de fautes au sol que les visiteurs souvent emportés par leur élan, ce qui a permis à Jalibert de montrer sa parfaite concentration dans un match difficile. Lucu a encore fait un gros match et il a fait tout le match en mageant littéralement Coville qui a eu beaucoup de mal à s’exprimer. Sur le plan comptable l’UBB était satisfaite de ces quatre points pour se replacer dans le ventre mou du championnat et le Stade Français a semblé satisfait de ce point de bonus défensif qu’ils ont réussi à prendre grâce à l’arbitre qui a mis un carton jaune à Cobilas à la quatre vingt deuxième minutes et qui aurait pu largement arrêter le match car il en a eu l’occasion, mais il a attendu que les visiteurs marquent. On se demande bien quel pouvait être son intérêt.
- Uberti arrêté alors que Bielle-Biarré et Cros arrivent à la rescousse
Union Bordeaux Bègles : 15 (5 pénalités Jalibert 14ème, 37ème, 46ème, 53ème, 68ème)
Stade Français : 10 (1 essai 80+4 ème ; 1 pénalité 25ème ; 1 transformation 80+5ème Coville)
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette