Bordeaux
Tout au long de la semaine de Bordeaux fête le fleuve, les bateaux sont de réels star. Il est même possible de les visiter ou de faire des balades. Bordeaux gazette s’est intéressé au Marité et à sa légende.
Avec ses grandes voiles et sa somptueuse coque en bois éclatante de blancheur, c’est un fier navire que ce Marité normand. Le Maritié ou le morutier français en bois pèse 210 tonnes. Il mesure 44,9 mètres de longueur et et 8 mètres de largeur. Il est accueillie pour la première fois à Bordeaux. Il n’est pas tout à fait centenaire, puisqu’il a été construit en 1922 aux chantiers de Fécamp. Le bateau fut aussi caboteur danois et navire de plaisance suédois. Il est sauvé en 2006 de la destruction par des collectivités normandes et restauré pendant six ans dans la manche. Le Marité est aussi le plus grand voilier en bois du patrimoine maritime Français. Ce trois-mâts est d’une splendeur remarquable, il incarne l’élégance Française. Actuellement, au sous-sol se trouve une exposition. Elle concerne le programme du label RUP, pour les produits agricoles qui vise à renforcer la compétitivité du secteur agricole de l’Union Européenne. Son objectif est d’améliorer le niveau des connaissances des consommateurs sur le mérites de produits, des modes de production agricole communautaire et de généraliser la connaissance et la reconnaissance des systèmes de qualité de l’Union. Ce label valorise les neuf iles éloignés du continent et pourtant intégrantes de l’UE.
L’histoire de ce trois-mats remonte à très loin, depuis XVIè siècle plus exactement. Pendant près de cinq siècles, la morue a été l’un des poissons les plus consommés en Europe. Des milliers de pêcheurs breton, basques, normands, espagnol et portugais partaient chaque années vers Terre-neuve, en atlantique du nord, pour de longues et pénibles campagnes de pêche. Une activité, qui si elle à fait vivre de nombreuse familles bordelaises et béglaises, était aussi très développé sur les côtes normandes. À lui seul, le Marité est un condensé de l’histoire de la pêche et de ses navires, après avoir pratiqué la pêche de la morue, transporté des marchandises, effectué des croisières internationales, après avoir été réquisitionné, transformé, désarmé, restauré, exilé… il revient enfin dans la « mer patrie » pour se faire une beauté dans les règles de l’art. Il ne reste que ce Marité comme voilé de Terre-neuve de cette époque. Il était autrefois un bateau de travail. Aujourd’hui le Terre-neuve est un navire aux lignes élégantes et racées. Il navigue principalement dans les bais du Mont Saint Michel, au départ de Grandville, son port d’attache normand. Le Marité embarque des passagers désireux de découvrir la navigation à l’ancienne, mais aussi des entreprises et des associations. Visiter le Marité ou naviguer à son bord, c’est découvrir un peu de cette grande histoire mais aussi partager la fierté des Normands.
Ecrit par Marine Denis