
Le méthanol vert est surement la meilleure solution pour décarboner la propulsion des paquebots de croisière et de tous les transports lours, au point que des unités équipées de ce mode de propulsion sont en cours de construction comme chez Ficantieri pour le compte de la compagnie américaine Norwegian Cruise Line (NCL). Du fait du rôle essentiel de la mer dans la logistique mondiale des transports, la propulsion maritime doit jouer un rôle dans les actions liées à la COP 27 sur le réchauffement climatique. Pour l’instant, l’Organisation maritime internationale (OMI) s’est fixé comme objectif une réduction de 40 % de l’empreinte carbone du transport maritime à l’horizon 2030 et de 50 % à l’horizon 2050 mais les solutions avancées pour obtenir ce résultat diffèrent entre l’électricité, l’hydrogène, le GNL, le GPL, l’éolien qui donnent des unités d’un profil très particulier, voire le nucléaire qui reste du domaine de armée et quelques solutions hybrides toutes les voies sont ouvertes avec leurs avantages et leurs inconvénients. Pour l’instant c’est la solution GNL qui a le vent en poupe avec déjà plusieurs unités de grosses capacités construites, propulsées de cette manière, mais le méthanol vert est en court de contre attaque. Le méthanol vert, également appelé « e-méthanol » ou « biométhanol », est produit en mélangeant du dioxyde de carbone (CO2) et de l’hydrogène vert, lui-même produit par électrolyse, c’est-à-dire la décomposition des molécules d’eau à l’aide d’un courant électrique, issu de sources d’énergie renouvelables. L’avantage de ce carburant est qu’il peut être stocké sous un faible volume ce qui augment considérablement le rayon d’action des navires et aussi il permet de consommer moins.
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