Point presse d’Alain Juppé

Photo Nicolas PASTOR

Le premier rendez-vous pour la CUB, en ce début d’année, sera relatif aux transports publics avec l’adoption d’un « programme de faisabilité du Schéma Directeur Opérationnel des Déplacements Métropolitain (SDODM) » visant à mettre en place le processus de développement de ces projets. Alain Juppé a rappelé au passage que les déplacements urbains ont été durablement compliqués par les travaux de branchements en eau qui ont débuté dans de nombreux quartiers. Aussi souhaite-t-il que la CUB « se donne les moyens » de reconstituer les tapis et trottoirs détériorés par les éventuels travaux.

Par la suite, le deuxième temps fort de ce semestre concernera la collecte des déchets ménagers. Pour le maire, il faut trouver une solution aux problèmes qu’ont pu rencontrer les bordelais dans le passé. Ici, la CUB doit « observer sa compétence » et remédier aux difficultés de manière rapide.

Enfin, le troisième moment important sera celui du controversé Programme Prévisionnel d’Investissement (PPI) avec lequel il faudra « sortir de l’impasse actuelle ». Pour rappel, ledit programme, présenté en novembre dernier, estimait à 1 409 millions d’euros le montant prévisionnel des investissements de la CUB. Il dépassait alors de près de 69 millions d’euros le montant conseillé par le service des finances alors qu’il laissait de côté certains projets comme le SDODM, le plan d’urgence mobilité ou encore l’aménagement de la nouvelle gare TGV. Et Alain Juppé d’affirmer qu’il faudra aussi compter sur le lancement de la procédure relative à l’aménagement de la rue Lucien Faure, dont l’achèvement est prévu pour 2015 alors que le pont sera ouvert en mars prochain. De la même manière, il faudra aussi traiter du débouché du nouveau pont sur l’autre rive.

Finalement, Alain Juppé en a profité pour annoncer le non-engagement de la Mairie de Bordeaux sur certains projets lancés par la CUB. Par exemple, le projet de création d’un portail numérique des bibliothèques de l’agglomération ne sera pas soutenu par la ville étant donné qu’un tel service existe déjà au niveau communal. Et Juppé d’ajouter que la communauté urbaine doit bien évidemment mettre en place les « tuyaux » numériques permettant la diffusion du haut débit dans l’agglomération, mais qu’elle ne doit pas s’accaparer pour autant la gestion des services numériques qui en dépendent ; lesquels sont du ressort des communes.