Depuis sa réussite en tant que chef d’équipe Hasnaâ se sent pousser des ailes, mais attention la compétition est de plus en plus relevée. Pas de test sous pression pour elle lors de cette semaine qui lui a permis de revenir dans son pays natal et d’y croiser Meryem Cherkaoui qu’elle admire beaucoup et qui dirigera très prochainement les cuisines du prestigieux Pré Vinci, à Casablanca. Maintenant pour Hasnaâ l’objectif va être d’intégrer le Top 5, mais c’est l’objectif de tous les concurrents encore en présence.



Épreuve “No limit”, cadeau empoisonné !
Nous avons commencé cette nouvelle semaine sous le signe de la générosité, celle du jury qui nous avait concocté une belle épreuve. Tout d’abord, nous avons eu droit à un accès illimité à l’épicerie contrairement au 5 mn auxquelles nous étions habitués. Ensuite, nous avons découvert que rien n’était imposé dans la fameuse boite mystère (hormis le temps, puisque, elle ne contenait qu’un minuteur et surtout que nous pouvions faire tout ce que nous voulions. Nous étions comme des enfants un jour de Noël, et on a pu se lâcher.

Hasnaä MasterChef
photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Néanmoins, ce fut une épreuve très difficile à gérer car avoir trop de liberté peut assez facilement devenir un handicap, d’autant plus que nous étions mentalement prédisposés à rester dans la retenue, dictée par le thème de la boite mystère. Ce fut donc plutôt difficile, mais j’ai réussi à m’en sortir, certes sans gloire, mais en confirmant ma volonté de ne plus aller en épreuve sous pression. Et c’est Cédric, un candidat avec qui j’ai développé une très belle amitié depuis la Grande Cuisine, qui a malheureusement donné le moins de satisfaction au jury, et s’est retrouvé en sous pression.
La ferme !
Autre surprise du jour, il nous a été demandé de mettre des bottes et un imperméable, ce qui a suscité de nombreuses questions sur la nature de l’épreuve. Et c’est en arrivant dans la verte campagne sous un ciel bien grisonnant, que nous avions tous deviné qu’il s’agissait sûrement d’un test de reconnaissance autour d’animaux vivants, mais lesquels ? Et bien, nous nous sommes tout simplement retrouvés face à des animaux de la ferme, une épreuve qui semblait pourtant si simple et évidente (même ma fille qui a 18 mois en serait capable), mais voilà le stress a eu une fois de plus raison de nous. Confondre un sanglier et un cochon noir, un lapin et un lièvre… qui l’aurait cru ? Mais c’est aussi cela MasterChef. Et bien souvent, le fait de devoir nommer l’AOC d’un animal, un produit ou un ingrédient, nous fait cogiter et nous pousse à commettre de grosses erreurs qui après coup, nous semblent tellement stupides. Et ce sont Ludovic, Christelle et Pascal qui ont chuté sur cet exercice. Aussi, comme le nombre maximal de candidats pour une épreuve sous pression est de 3, les 4 candidats ont été soumis à une épreuve supplémentaire, très courte et très technique : savoir pousser des saucisses. Suite à cela, on a assisté au sauvetage de Ludovic et Christelle, et un face à face tendu entre Pascal et Cédric pour une épreuve sous-pression sucrée et assez intéressante : l’utilisation des ingrédients de la tomate mozzarella pour faire un dessert. À ce jeu, c’est Pascal qui l’a emporté grâce à une belle assiette composée de plusieurs gourmandises plutôt réussies. Bon vent à mon ami Cédric, un homme très talentueux et passionné qui a pour projet d’ouvrir un atelier de cuisine dans sa région. Aucun doute qu’il y parviendra, et je ferai tout pour venir suivre quelques uns de ses cours !
Au pays des Arganiers.
Ça y est, me voilà dans le top 10 ! J’ai ressenti beaucoup de joies et de satisfactions et cela a été renforcé par l’annonce de la destination de l’épreuve par équipe, qui m’a mise sur un nuage : Quoi de mieux que de cuisiner au Maroc et surtout dans l’un des endroits que j’adore le plus, “le Désert de Merzouga”. Un endroit connu comme étant le lieu où il est possible d’observer le plus beau lever de soleil au monde.
Mais après cette courte euphorie, c’est à nouveau l’appréhension et la pression de l’épreuve à venir qui s’est emparée de moi : Je n’avais pas le droit de perdre dans mon pays ! Et autant j’étais très heureuse d’être dans la même équipe que Simon, Annelyse, Pierre et Pascal, j’avais encore plus la pression que d’habitude, et souhaitais mobiliser toutes mes capacités pour aider mes camarades à remporter l’épreuve ! Aussi, comme le désert fait un peu parti de mes origines car ma grand-mère est une sahraoui, gagner était la meilleure façon de lui rendre hommage. Face aux tajinesJe souhaitais vraiment que toute l’équipe rouge garde un bon souvenir de ce passage dans mon pays. L’épreuve fut assez délicate, voire extrême : Cuisiner un tajine traditionnel et revisiter un plat avec tous les ingrédients du couscous, sous le soleil en pleine après-midi, avec les risques d’insolation et de déshydratation. On s’est démené, on a lutté contre nous-même et contre les conditions extrêmes pour sortir nos plats et vivre une dégustation magique, presque mystique : je pense que je n’ai pas de mots pour décrire ce que nous avons ressenti à ce moment là, face à ce jury composé essentiellement de femmes de talent… Nous étions sereins et apaisés. Était-ce l’immensité du désert qui nous influençait de la sorte ou le résultat d’une longue journée sous 50° ?
En tous cas, je n’oublierai jamais la sensation de ce sable si fin, tantôt chaud, tantôt froid une fois le soleil couché, ces étoiles si brillantes qui ornaient le ciel tel un collier de diamant, ce silence, cette quiétude… Je garderai ces images et sensations en tête pour le restant de ma vie ! J’ai eu la chance de cuisiner dans le désert marocain et de remporter cette épreuve avec mon équipe… Un moment exceptionnel, un grand bonheur… Cette victoire nous a permis de remporter la plus belle récompense que MasterChef ai offert à des candidats : celle de visiter Essaouira, une petite ville portuaire que j’affectionne particulièrement car elle est tout simplement magique, et passer deux jours dans un endroit magnifique, le “Jardins des Douars”, pour faire le plein de détente, de massages et de dégustations… Que demander de mieux ?
Pendant ce temps, l’équipe bleue a eu l’honneur de faire la connaissance d’une Chef renommée et que j’affectionne particulièrement, Meryem Cherkaoui. C’est ce que j’apprécie dans les épreuves sous pression par équipe : rencontrer des personnalités exceptionnelles et découvrir leur univers culinaire. Sur cette épreuve rendue très difficile par une chaleur écrasante, et surtout le travail de produits que parfois les français connaissent peu comme le Berkoukech (une sorte de semoule très utilisée au Maroc), c’est Tamara qui a quitté l’aventure. Cette jeune femme très dynamique a plein de projets dans la tête pour l’avenir. Je lui souhaite plein de réussite.


Rendez-vous Jeudi soir sur TF1 à 20h 50 pour des épreuves tout aussi inédites et relevées !
Hasnaã Ferreira

Le blog culinaire d’Hasnaâ

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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