Bordeaux

À Bordeaux, découverte de la sonothérapie avec Florent Bernacchi

À Tabanac (33550), la sonothérapie gagne en visibilité à travers le témoignage de Florent Bernacchi, musicien de longue date reconverti après un burn-out. Il explique comment les bols chantants, utilisés pour la relaxation et le « massage sonore », sont mobilisés pour gérer le stress, avec des précautions et des limites clairement posées.



Qu’est-ce que la sonothérapie ?

Selon Florent Bernacchi, la sonothérapie consiste à utiliser les sons et vibrations des bols pour favoriser la détente, relâcher les tensions et, parfois, faciliter l’accès à un état de conscience modifié proche de l’hypnose. L’idée, dit-il, est que « le corps entend aussi » et que certaines vibrations peuvent « activer un canal de perception » qui aide à dénouer des mémoires émotionnelles.

« Les sons peuvent mettre dans un état de conscience modifié… c’est comme l’hypnose. »
« Pour la lutte anti-stress, il n’y a rien de mieux que le massage sonore », affirme-t-il, en parlant d’une sensation comparable à « la sortie d’un spa ».

Les bols et le déroulé d’une séance

Florent Bernacchi travaille avec des bols népalais en alliage de sept métaux, fabriqués pour des usages dits « de médecine ». Leur taille et leur timbre varient, certains étant posés sur le corps (par exemple sur le ventre), d’autres utilisés autour de la personne. Le son et la vibration des bols agissent selon lui autant sur l’oreille que sur les cellules nerveuses, avec un effet de relâchement qui peut se prolonger plusieurs jours.

Une séance individuelle commence par un temps d’accueil, puis l’application des bols. Elle se termine par un retour au calme et un échange. Le praticien observe souvent un « effet de suite » sur trois jours : sommeil très profond ou agité, libération d’émotions, nécessité d’hydratation et rappel téléphonique pour un point à J+3.

« Après, je les laisse repartir au bout d’un quart d’heure, vingt minutes… mais le processus continue et je demande un suivi au bout de trois jours. »

Il existe aussi des séances collectives, sous forme de « voyages sonores », où les bols sont utilisés pour créer un environnement immersif. Florent Bernacchi anime notamment des ateliers collectifs baptisés “Voyage Sonore” avec le collectif Arterre, réservés aux adultes. Avec les enfants, il propose en parallèle une découverte ludique des sons et de leurs vibrations dans un cadre éducatif.

Indications, limites et collaborations

Dans son cabinet de Tabanac (33550), le public vient principalement pour le stress, l’épuisement et les douleurs fonctionnelles : lombalgies, tendinites, névralgies cervico-brachiales. Selon lui, la vibration « fait travailler » la zone et les sons agissent sur l’entourage nerveux ; il décrit des améliorations parfois rapides, avec la possibilité d’une deuxième séance si une part de la douleur « mémoire » persiste au-delà de trois jours.

Le praticien insiste toutefois sur les limites : en cas d’arthrose douloureuse (usure du cartilage), il évite d’appliquer les vibrations qui pourraient majorer la douleur. Il reconnaît aussi la place des soins conventionnels et des autres pratiques : kinésithérapie, ostéopathie, accompagnement psychologique, travail énergétique.

« On n’est pas concurrents : on est complémentaires », résume-t-il au sujet des ostéopathes et des thérapeutes.

Il dit travailler en réseau local avec des psychologues et une énergéticienne qui lui adressent des personnes « bloquées », et évoque un accompagnement de convalescence (ex. capsulite post-traitements) pour « relâcher le stress et faciliter » la rééducation, sans revendiquer d’acte médical ni de guérison.

Important : la sonothérapie n’est pas un acte médical, n’établit pas de diagnostic et ne se substitue pas à un avis de santé. Les effets et exemples cités relèvent du témoignage de l’interviewé.

Un parcours atypique

Musicien depuis l’enfance (piano, guitare, basse, contrebasse) et passé par des projets professionnels à Paris, Florent Bernacchi a longtemps enseigné la négociation et exercé la médiation professionnelle. L’expérience du médico-social à Bordeaux et un burn-out l’amènent à se recentrer sur l’accompagnement par le son. Il suit alors une formation de sonothérapie en Dordogne et construit une pratique ancrée localement : séances individuelles au cabinet de Tabanac, voyages sonores collectifs avec Arterre, liens avec des psys et thérapeutes. Il dit privilégier une « tarification libre, en conscience », sans multiplier les rendez-vous :

« Normalement, si ça fonctionne, c’est en une ou deux séances ; pour du préventif, on peut revenir tous les six mois. »

En bref

Pratique : Tabanac (33550) ; formats : individuel (massage sonore) et collectif (Voyages Sonores adultes avec le collectif Arterre).
Instruments : bols népalais en alliage de sept métaux.
Durée & suivi : séance avec temps d’échange ; effets possibles sur trois jours, rappel souhaité à J+3.
Tarification : « libre, en conscience » (selon l’interviewé).
Précautions : pas d’acte médical ; éviter les vibrations sur zones d’arthrose douloureuse ; complémentarité avec ostéo/psy/kiné/énergéticien.ne.

Florent Bernacchi Média’Sons
Site web : https://www.mediasons-bienetre.fr/

Rappel : la sonothérapie ne se substitue pas à un avis médical.

Ecrit par Patrick Delhoume


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