Union Bordeaux-Bègles
Pour gagner, il fallait gagner dans le temps réglementaire car il manquait au moins deux bonnes semaines avec match à la clé pour pouvoir rivaliser en prolongation, il manquait donc encore pas mal de pétrole dans le réservoir.
C’est en revenant à 20 à 20 que ces anglais étaient prenables, mais comme ils trichent beaucoup mieux que nous et qu’on ne comprend jamais rien à l’arbitrage britannique il est arrivé ce qui devait arriver, ils ont réussi à garder le contrôle pour décrocher le nul. Mr Murphy nous avez paru un peu plus tatillon lors de la précédente confrontation contre les écossais et là où un arbitre français aurait siffler au bout de trois secondes, on a vu qu’il y avait des mains partout, des ramponneaux qui partaient a ras du sol quand les joueurs aller à terre et comme le dit l’adage populaire, le rugby est un jeu de voyou, joué par des gentlemen, mais là tu repasseras pour les gentlemen. C’est surement çà la vista anglaise le marron furtif qui permet de garder la maîtrise du jeu et comme il était sur un sol British, l’arbitre s’est dit : à la maison, comme à la maison ! Après l’essai de Dweba on a senti les ours* un instant entrer dans le doute et il y a eu un flottement que l’UBB pas encore assez dans l’allure n’a pas su exploiter. Ce que l’on retient ce sont ces 80 minutes réglementaires qui ont vu une UBB transcendée par l’enjeu qui a mené jusqu’à 13 à 0 et qui s’est retrouvée à 13 à 7 à la mi-temps, il faut dire que sur le deuxième essai accordé à Bristol Mr Murphy s’est montré généreux car au ralenti, il semble bien que sur le coup de pied rasant de Malins, Randall est hors jeux par contre il n’ira pas jusqu’à valider celui de Hugues ou manifestement il échappe la balle sur un coup de pied de défense dans le ballon avant qu’il ne soit aplati.
- Dwemba a marqué son essai
Les matchs pour l’instant se suivent et se ressemblent presque, car toujours cette baisse de carburation de deuxième mi-temps qui la s’est concrétisée en troisième et quatrième et non en deuxième car l’UBB a su revenir à hauteur en deuxième mi-temps, ce qui présage le meilleur pour la suite. Cela signe un manque de résistance physique impossible à acquérir dans le cadre du protocole sanitaire mis en place avec la Covid et il se pourrait que Toulon même sur son terrain le paie le prix fort. Encore une fois cela a été l’entreprise de démolition sur Jalibert qui peut être s’engage un peu trop offrant la possibilité à l’adversaire de le châtier, mais c’est joueur généreux et il a du mal à s’économiser. Cette défaite laisse entrevoir des jours meilleurs car la première mi-temps a été parfaitement accomplie et à la pause l’UBB menait 13 à 7. il a manqué un petit quelque chose dans les dix dernières minutes qui aurait permis à l’Union de conclure et peut être de l’emporter, c’est la glorieuse incertitude du sport. Difficile de sortir un joueur du lot tant chacun a donné le meilleur de lui même sur cette pelouse de l’Ashton Gate Stadium dans un stade vide. C’est sur que les joueurs vont s’en vouloir de ne pas avoir su saisir leur chance quand il s’en aller temps mais difficile de leur en tenir rigueur car ils vont montrer ce dont ils sont capable en Champion’s Cup et en Top 14 étant enfin en position d’acquérir le physique qui manque encore pour être au bon niveau.
* bear c’est ours en anglais
Bristol Bears : 37 (4 essais Luata 37ème, Malins 51ème, O’connor 81ème, 86ème Malins : 3 pénalités Sheedy 52ème, 67ème, 97ème ; 4 transformations Sheedy 39ème, 52ème, 82ème, 87ème)
Union Bordeaux Bègles : 20 (2essais Jalibert 11ème, Dweba 67ème ; 2 pénalités Jalibert 27ème, 29ème ; 2 transformations Lucu 12ème, Botica 68ème)
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette