Clisson
Nous commençons cette deuxième journée avec le groupe SAINT AGNES suivi des français 7 WEEKS. Ces deux concerts étant plutôt bons, ce sont les espagnols d’ANKOR qui ont vraiment lancé les hostilités/festivités. Son mélange de sons électro/metal/rap/pop a ambiancé le public.
ATTENTION AUX PRÉJUGÉS, les festivaliers voyant encore arriver 5 japonaises auront vite fait de faire une comparaison avec Babymetal de la veille. Cependant, hormis la nationalité, la comparaison s’arrête là, le registre étant bien différent.
- Loverbites
Ces 5 musiciennes de talent du groupe Lovebites n’ont malheureusement eu que 30 minutes et 6 morceaux pour montrer leur Power métal technique et la grande maîtrise de leurs instruments. Dommage !!!
- 7weeks
Les allemands Orden Ogan ont également joué un set de 40 minutes appréciable pour un public conquis et reprenant à l’unisson les classiques « F.E.V.E.R » ou « Gunman ».
- Orden Ogan
Moment marquant de la journée (et pas en bien), le concert de LOFOFORA, où le chanteur Reuno a fait tout un hiatus sur les élections du week end, cassant le rythme du début et a donc eu de la difficulté à relancer la machine. Ensuite, il crache dans la soupe en dénigrant le HELLFEST, en demandant aux festivaliers s’ils sont contents d’avoir payé 350 € pour voir Shaka Ponk (les intéressés auront certainement apprécié).
- Reuno de LOFOFORA
Quelques minutes plus tard, 2 femen entrent sur scènes pour faire leurs revendications (c’était prévu dans le show car on ne sort pas des backstage sans y avoir été invité). S’ensuit alors un nouveau monologue. Bref, faire de la politique, c’est bien. Faire un bon concert c’est mieux.
- Wargasm
En milieu d’après-midi, c’est au tour de Savage Lands de rentrer en scène. Ce groupe monté très récemment est en fait une ONG ayant pour but de remédier à la déforestation au Costa Rica. L’intégralité des revenus permet donc la reforestation et l’achat de terres pour pérenniser la vie sauvage dans ces contrées. Nous apprenons d’ailleurs dans la journée que HELLFEST PRODUCTION devient partenaire et fera un don d’un million d’euros sur 5 ans. BRAVO !!!
- Steel Panther
Comme il y a deux ans, Steel Panther aura mis l’ambiance à Clisson avec ses blagues potaches, voire sexistes (heureusement que les deux femen de LOFOFORA n’étaient plus là) mais aussi grâce à leurs talents de musiciens et leur heavy metal entraînant. A la fin du concert (le soleil aidant) plus d’une centaine de filles plus ou moins vêtue montaient sur scène pour la chanson phare « 17 girls in a row ». On ressort toujours de leurs concerts avec le sourire.
- Tom Morello
Tom Morello, le fondateur et iconique guitariste de Rage Against The Machine arrive en solo pour un set de 1h10 avec un mélange de compositions originales, des reprises d’artistes ou ses propres reprises de ses groupes Audioslave ou RATM. Le « Killing in the name » aura fait jumper toute une foule en délire. Un moment fort de cette édition.
- Shaka Ponk (Fra et Sam)
22h00, le concert de Shaka Ponk (pas du tout attendu par les festivaliers selon les commentaires lors de l’annonce de la programmation car pas à leurs places dans ce festival) commence.
22h05, on se rend compte que, soit le public a déjà retourné sa veste, soit nous avons affaire ici, pas aux détracteurs, mais aux aficionados tellement ça pousse de partout pour se rapprocher. Shaka Ponk, emmené par un Frah et une Sam très convaincant, auront eu à cœur de faire changer « l’opinion public ».
Avec un décor de scène bien fourni, une belle production et l’engagement des musiciens, ce fut 1h10 de pur plaisir à en voir les visages des metalleux festivaliers. Comme quoi, on peut ne pas être catalogué « METAL » et faire aussi bien (voire mieux) que les autres groupes étiquetés comme tels.
- Machine Head
ATTENTION, oreilles sensibles s’abstenir !!! Machine Head, headliner du vendredi vient jouer son gros son. Avec un set intense d’1h30, des flammes en veux-tu en voilà, un public en folie, font surement monter ce concert sur le podium (voire la plus haute marche) des shows les plus appréciés du week end.
- Houle
Ce vendredi aura également vu EMPEROR, les empereurs du black metal, le groupe français à fort potentiel, Houle, les hongrois de The devil’s trade et leur dark folk, Einar Solberg, chanteur de Leprous qui aura joué un set émotionnel sur la scène ALTAR plutôt habitué au death metal ou grindcore qui dégomme les tympans.
Mais aussi Polyphia, groupe instrumental très technique qui a provoqué une certaine lassitude auprès du public faute de grandes variétés entre les morceaux, les allemands de Kanonenfieber, spécialiste des musiques racontant les atrocités de la première guerre mondiale ou encore le death metal mélodique des finlandais Amorphis.
Ecrit par Antoine Cousin