Après seulement 1h30 de festival, Slaughter to prevail a tenté de battre le record du monde du plus grand "Wall of death". Action initiée par un des musiciens qui consiste à scinder le public en deux, tel Moïse séparant la mer. Une fois le vide créé au milieu, au top, les 2 parties reviennent à leurs positions de départ en se jetant l’une sur l’autre dans un grand mouvement de fracas et de heurts. L’histoire ne nous dira pas si le record est battu car il n’y a pas d’officialisation pour ce genre de défi.

Slaughter to prevail

Toujours est-il que les images sont impressionnantes et qu’il fait bien partie des plus grands. Cependant, passer 15 minutes à haranguer la foule pour faire ça sur un show de 40 minutes, ça n’a pas vraiment plus au public.

Ice Nine Kill

Ensuite, Ice Nine Kills n’a pas été avare en artifices et accessoires pour faire de son concert, un "horror show" très apprécié du public. Amputation, décapitation, éviscération, cadavre en lambeaux…Tout y est passé. Ces mises en scènes à chaque morceau servant à merveille leur metalcore de qualité. Alice Cooper a trouvé ses dignes successeurs.

Kerry King

Mentionnons également l’un des premiers concerts de la carrière solo de Kerry King, le guitariste emblématique et fondateur de Slayer. Il aura donc joué son nouvel album, mais forcé de constater que la fois où l’ensemble du public a réagi comme un seul homme, ce fut sur « Raining blood »... de Slayer.

Komodrag the Mounodor

Saluons la prestation des bretons (des États-Unis d’Armorique comme ils se présentent) de Komodrag and the Mounodor qui ouvrent le festival avec 40 minutes énergiques de rock des seventies. Ça ne serait pas étonnant de les revoir ici dans quelques années.

Avandged Sevenfold

Tête d’affiche de cette première journée, Avenged Sevenfold aura délivré un concert agréable, utilisant à bon escient les 2 écrans géants disposés de part et d’autre de la scène. Le public aura réagi de façon positive sans pour autant être transcendé, la faute peut être à une setlist faisant la part belle à leur dernier album au lieu de privilégier une setlist typée festival avec leurs grands classiques. Dropkick Murphys et leur Punk Celtique aura littéralement mis le feu et assuré l’ambiance pour clôturer cette première journée.

Dropkick Murphy

Citons également entre autre, le trash metal de Megadeth, le black metal de Cradle of Filth, Landmvrks (annoncé 3 semaines plus tôt en remplacement de Bad Omens), le stoner psychédélique de All them witches, ou encore Dark tranquility avec son chanteur suédois Mikael Stanne ému de l’accueil reçu par le public, les danois Asinhell, Wormrot de Singapour, les mexicains de Brujeria ou encore les japonais de Crystal Lake. Enfin, comment ne pas évoquer les autres japonais de la journée, Babymetal. Créé il y a 14 ans,

Landmvrks

Babymetal ne porte plus très bien son nom car nous avons maintenant à faire à 3 jeunes adultes de 21 à 26 ans. Groupe détesté par les uns ou adoré par les autres, elles ne laissent pas indifférents. Les principaux reproches étant que ça n’est pas du metal, elles sont trop kawaii, elles dansent… 

Crystal Lake

Lors de ce concert, aucun groupe n’a fait autant pousser la foule pour être au plus près de la scène. Drôle de façon de se comporter pour un groupe que l’on n’aime pas. Il faut toutefois relever quelques problèmes de son et une moins grosse production que leurs concerts nationaux. Bizarrement, même si on a terminé cette journée avec quelques bons concerts, on rentre avec un sentiment mitigé. Mais nous chassons vite ces idées négatives car trois jours pleins arrivent avec son lot d’autres groupes.