Auteur d’un non-match à Paris lors de la dernière rencontre juste avant la trêve, les Girondins de Bordeaux se rendaient à Rennes ce weekend avec l’ambition de retrouver le chemin de la victoire. Pas de surprise sur la feuille de match : Contento et Sabaly sont les défenseurs latéraux, aux côtés de Lewczuk et Pallois en charnière centrale, Carrasso gardant les cages. Au milieu, Toulalan et Sertic sont titularisés, laissant Plasil au repos. En attaque, Menez et Rolan sont à la pointe de l’attaque, soutenus par Ounas et Malcom sur les ailes. Sous la pluie, les équipes s’observent, entre manque de rythme et approximation technique, la rencontre ne s’emballe pas. Les Rouges et Noirs du Stade Rennais se montrent plus audacieux offensivement mais le portier du FCGB veille au grain. Coté visiteurs, les carences dans l’animation du jeu sont flagrantes, le milieu de terrain étant dépassé par son adversaire du jour. Et juste avant de rentrer au vestiaire, les Girondins encaissent un but stupide sur un centre de Sio que Contento dévie dans ses buts - à l’aide du poteau - sous la pression des joueurs adverses.

Menés au score, les Bordelais ne parviennent à revenir à égalité qu’à la 66e minute de jeu, sur un corner frappé par Malcom que le solide défenseur central Nicolas Pallois reprend du pied au point de penalty. La rencontre s’emballe à l’approche du terme, les deux formations ne souhaitant pas concéder le match nul, les espaces se multiplient. A deux occasions, les Bretons touchent les montants de Cédric Carrasso, tout heureux de cette soudaine réussite, alors que de leurs côtés, les attaquants bordelais sont trop bouillants et ne parviennent pas à aller au bouts de leurs incursions dans la surface adverse. Auteur d’une piètre prestation, les Aquitains accrochent le match nul (1-1) qui leur permet de rester en haut du classement, sixièmes avec 14 unités et une différence de buts de plus un. Victoire obligatoire lors du prochain match ce samedi à 20 heures avec la réception de l’AS Nancy-Lorraine, bon dernier au classement, pour ne pas être distancé dans la lutte pour les places européennes.