Recevoir un France Argentine même en tournoi olympique reste un grand moment pour ce Matmut Atlantique qui pour l’occasion ne porte pas ce nom, on se demande ce qu’il va devenir car on voit difficilement un club de National l’occuper, alors qu’en ligue 2 les Girondins avaient de la peine à lui trouver suffisamment de spectateurs, néanmoins la Métropole le louerait dix fois moins cher pour que le club y joue. Peut être que Pierre Hurmic va le confier aux bulldozers comme il a décidé pratiquement unilatéralement et sans concertation d’envoyer les paquebots de croisières hors de la ville en pénalisant le commerce local, cela laisserait la place à un jardin de plaisance au milieu d’un désert. Cette histoire risque de coûter très chère aux contribuables bordelais car ce serait dans les deux cas une perte de prestige immense pour Bordeaux et sa Métropole qui n’en n’ont pas forcément besoin dans ce monde troublé du moment. Il ne resterait plus qu’à supprimer le système de levage du pont Chaban pour avoir un scénario complet de perte d’intérêt de Bordeaux lui laissant le seul enherbement désordonné de ses rues comme politique majeure. Avec des quais sans bateaux et une fête du vin qui ne pourrait même plus recevoir les grands voiliers, manifestation qui reste une des dre attractions majeures de la vie bordelaise mais qui semble avoir perdu du lustre, Bordeaux verrait son étoile fortement pâlir.

Stade de Bordeaux

Entretien de la pelouse

En attendant, ce vendredi 2 août les murs du grand stade de Bordeaux vont être un peu justes pour recevoir ce France Argentine qui ressemble à une revanche de la dernière finale de la Coupe du Monde de Football au Qatar ou M’Bappé a été sacré meilleur buteur. On peut toujours regretter qu’il se soit intéressé au rachat de Caen car pour l’instant l’avenir des Girondins n’est pas forcément au beau fixe avec ce renoncement au statut professionnel qui le conduit à refaire un parcours du combattant pour redevenir un club digne d’intérêt. On peut regretter que les responsables politiques ne se soient pas impliqués dès les premiers signes de crise mais en avaient-ils la possibilité car les premiers balbutiements des grosses difficultés ont vu le jour très tôt dans les années deux mille dix. Il est vrai que les deux mondes restent très éloignés et qu’aussi bien ville que Métropole avaient les pieds et poings liés dans cette affaire. Si le stade perd son sponsor comme cela est arrivé au Mans, l’addition risque d’être un peu plus salée mais aux dernières nouvelles rien n’est joué car on pense que l’attitude de Fenway était de faire baisser les prix d’une part et que d’autre par Gérard Lopez envisagerait de lâcher la main, chaque jour amène un élément au feuilleton. En attendant, tous les regards sont tournés vers ce France-Argentine du vendredi soir 2 août à 21 heures au Stade de Bordeaux.