Bordeaux
Il n’a pas d’adversaires, il n’a que des concurrents, c’est ainsi que Nicolas Florian a positionné la conférence de presse de présentation de sa candidature aux Halles de Baccalan, lundi.
Sa préoccupation essentielle reste d’accompagner la transition à laquelle Bordeaux va être confrontée dans les années qui viennent avec le changement climatique, l’augmentation de la population, l’évolution des déplacements doux et l’évolution générale, non seulement de la ville mais aussi de la Métropole autant de problèmes qui retiennent son attention. Ce qui l’intéresse n’est pas de former une coterie politique mais bien au contraire de s’ouvrir à tous ceux qui veulent travailler pour Bordeaux et l’aider à écouter et entendre la population pour répondre à ses attentes. Il a tenu un discours aux antipodes d’un discours clivant, on pourrait dire quelque part très radical, mais Bordeaux ne fait-il pas parti de la grande terre du radicalisme qui s’appuie sur ce que l’on appelle le "bon sens paysan", ce qui est loin d’être une injure et on peut être avec son temps et conserver du bon sens qui parfois semble faire beaucoup défaut à certains.
- Julia Mouzon chargée de la coordination du projet et Nicolas Florian
Il souhaite que le dialogue s’installe et la maison éco-citoyenne rebaptisée l’Echoppe devient un peu plus chaque jour maison du dialogue. On en saura plus au mois de janvier sur le programme et sur les noms de sa liste qu’il pense renouveler dans la proportion de 50 voire 60 pour cent et les étiquettes politiques l’importe peu. Il ne souhaite pas la magnificence mais la sobriété et l’économie pour sa ville car aux finances depuis plusieurs années quand Alain Juppé était maire il a pris la mesure des restrictions budgétaires nécessaires tout en évitant que la population en souffre et il ajoute qu’il sait gérer un budget car il a dû jongler avec les dotations de l’Etat qui se montrent toujours plus "chiche". C’est avec une assurance tranquille qu’il a répondu à quelques questions de la presse sans jamais se démonter avec des réponses précises que ce soit sur sa cotisation a un parti, le cas du crédit municipal, voire sa position sur le problème des retraites.
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette