Pour l’épreuve de la couleur, Hasnaâ a été sèchement envoyée en test sous pression sans commentaire alors que Ludovic, Pierre, Simon et Olivier n’avaient guère mieux fait. Ainsi, c’est à son sixième test sous pression que Hasnaâ a trébuché quoique Frédéric Anton et Yves Camdeborde aient fait chacun un commentaire négatif sur le travail de Ludovic auquel elle était opposée avec Julie. Cette sixième semaine d’atelier a été très tendue pour Ludovic qui s’en tire malgré son coup de sang où il a failli tout laissé tomber et c’est Pascal qui a quitté l’émission.
Le début de la faim…
Après le rêve marocain vint la réalité d’une nouvelle épreuve de l’atelier MasterChef… Et oui, ce voyage dans mon pays natal n’était pas des vacances mais juste une étape de ce concours dont la longueur pourrait être assimilée à un marathon culinaire. Et pourtant cette semaine débutait sous le signe de l’optimisme et de la motivation. La vie m’a pourtant appris à toujours rester vigilante après avoir savouré un grand bonheur, car ces phases sont souvent suivies par de mauvaises surprises…
- Hasnaã
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Cette fois-ci, l’euphorie du Sahara m’a fait baisser ma garde, et c’est confiante que je me suis retrouvée devant une réjouissante teinte de rouge, couleur chère à mon cœur que j’aurai dû interpréter comme un signe de danger ! En entrant dans l’épicerie, je n’avais qu’une hantise : ne pas prendre les mêmes ingrédients que les autres candidats qui devaient composer avec la même couleur. J’ai donc choisi du thon en sachant pourtant que sa couleur changeait avec la cuisson à chaud ou en marinade, mais je souhaitais bénéficier d’une astuce, celle de le camoufler dans du poivron rouge confit afin de respecter le deal. Malheureusement, ce subterfuge n’a pas fait le poids face à d’autres assiettes pas formellement monochromes et d’autres couleurs mal camouflées. Dès la fin de la première demi-heure d’épreuve, j’avais l’intime conviction que l’épreuve sous-pression m’était clairement destinée. J’ai d’ailleurs aidé le jury à prendre cette décision, en baissant les bras après leur passage où ils m’avaient clairement notifié leur désaccord avec mes choix. Sachant que je n’avais plus accès à l’épicerie et que je ne pouvais plus revenir sur ma recette, je n’ai donc fait aucun effort pour dresser mon assiette, en jetant ce poivron au centre de l’assiette sans prendre la peine de bien l’égoutter, ni même de le mettre sous forme de petit ballotin. Bref, le verdict auquel je m’attendais est tombé précipitant mon destin vers une sortie qui semblait de plus en plus inexorable.
Qui a croqué la pomme verte ?
Voilà une épreuve à laquelle j’aurais aimé prendre part : certes, un exercice difficile mais pas impossible à réaliser, proposé par la formidable Christelle Brua, Chef Pâtissière au Pré Catelan, le restaurant où officie le Chef Frédéric Anton. La vision de cette matière oscillant entre lave et cristal m’a complètement réjouie ! Et je ne me suis pas gênée pour essayer d’en faire une avec la préparation de Pierre, une fois l’épreuve terminée ! Je peux vous confirmer que cela demande beaucoup d’entrainements et de patience. Suite à cet exercice, c’est Julie et Ludovic qui m’ont rejointe en épreuve sous-pression.
Konichiwa la Normandie !
Travailler un camembert exclusivement avec des produits asiatiques, voilà le thème inattendu de cette épreuve !
- Hasnaã et Jean-Marie Amat
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Mon plat, dont j’étais pourtant si fière, car il répondait parfaitement au sujet demandé, n’a malheureusement pas satisfait le jury face aux deux autres candidats… Ce difficile verdict m’a permis de terminer l’émission à la 9ème place. Très honorable pour moi qui craignait de sortir la première semaine ! Mon parcours à l’atelier MasterChef s’achève ici, mais il a permis de confirmer mon souhait de changer définitivement de vie, et m’a prouvé que j’étais capable d’y arriver, même dans des conditions extrêmes !
Désormais une nouvelle vie professionnelle commence pour moi… C’est le début de la "faim", une faim de savoir-faire, et le goût de réussir le projet de mes rêves qui m’animent au plus profond de mon être. Je quitte l’aventure MasterChef le cœur léger, car j’estime que ma plus belle victoire est celle d’avoir enfin trouver ma voie !
Je voudrais remercier du fond du cœur toutes les personnes qui m’ont marquée durant ces 7 semaines d’épreuves et que je garderais éternellement dans mon cœur : Chouquette (Ma poissonnière), M. Collado (Mon boucher), Eric (Mon fromager) pour leurs précieux conseils avant mon intégration à l’Atelier.
Le généreux Chef Michel Portos, Le Chef Philippe Gobet et l’exceptionnelle Claire Verneil pour avoir été de formidables guides dans ma progression. Notre fantastique Jury : le paternel Monsieur Yves Cambdeborde, le perfectionniste Chef Frédéric Anton, le très juste Monsieur Sébastien Demorand pour tous leurs conseils et avis dont la valeur restera à jamais inestimable. La production et notamment Ange, un technicien, qui a m’a souvent soutenu et rassuré au cours des épreuves.
Mes compagnons de “jeu” : Simon ou “Boucle d’or” pour les intimes, Julie et son éternelle joie de vivre, Pierre “L’Artiste”, Pascal ou la gentillesse incarnée, Cédric le doué, la douce Annelyse, Joëlle et son calme olympien, la fidèle Christelle, Laurent la bonne humeur, Olivier l’hédoniste, Martine la rock’n cuisine, l’adorable Jérémy, Sabine notre investigatrice préférée… des rencontres incroyables et enrichissantes, des amis pour la vie ! Rougui Dia, Jérôme Nautile, Christophe Felder, François Adamski, les Bocuses d’Or et tous les Chefs qui ont participé à cette 3e édition de MasterChef. Ils nous ont permis de toucher la perfection de leur talent du bout de nos doigts…
Mais aussi ceux qui m’ont permis de me lancer dans la voie que j’ai désormais choisie : Le chocolatier bordelais Thierry Lalet, Elise Guerillot (organisatrice du salon du chocolat) d’avoir participé et encouragé ma reconversion dans le secteur du Chocolat !
Merci à tout ceux qui m’ont soutenue via mon blog, ma page Officielle Facebook, par SMS, par téléphone, tous mes amis, mes proches, pour leurs chaleureux messages de soutien !
Merci enfin à mon mari, dont le soutien et les challenges d’encouragement m’ont incitée à me dépasser malgré mon cruel manque de confiance en mes capacités.
Et bien d’autres…
Rendez-vous Jeudi soir sur TF1 à 20h 50 pour des épreuves tout aussi inédites et relevées mais sans Hasnaã !
Hasnaã Ferreira
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
Ecrit par Hasnaã Ferreira