MIAM et la cuisine asiatique ….

Bordeaux

Miam 2 septembre 2015 à 15h36min

Aventure numéro 2 – histoire de sœurs : J’adore la cuisine asiatique…bien réalisée ! D’une méfiance sans limite lorsque, à peine la commande passée, voici que l’un des innombrables plats de la carte déboule sur la table, tout droit sorti du micro-ondes domestique, je cherche des tables authentiques où la cuisine est unique et l’imagination au pouvoir.

Nous avons la grande chance à Bordeaux de posséder une pépite que la France gastronome nous envie : « le Bonheur du Palais », rue Paul Louis Landes et curieusement, à l’autre bout de la même rue, « Wokway » où le chef prépare en vitrine et à la commande ses nouilles pleines de saveur (nous y reviendrons).


La carte du Tching Tchang Tchong

C’est aussi devant le comptoir que la cuisinière de « Tching Tchang Tchong » travaille.
Ici on toise la tour Saint Michel depuis la terrasse posée devant le marché qui a retrouvé son site historique après de (très longs) travaux.
C’est l’histoire de 3 sœurs qui ouvrent un restaurant et inventent un nom où l’Asie côtoie l’humour. Etait-ce comme cela qu’on les baptisait dans la cour d’école ? Je ne le sais pas.
Ce que je sais par contre c’est qu’en entrant ici il faut oublier les nems, beignet aux crevettes industriels et poulet aux noix de cajou.
La carte est courte, d’influence vietnamienne avec des plats copieux et des prix d’amis.
La clientèle à la fois estudiantine, artistique, du quartier et de bien plus loin donne un melting pot coloré et détendu.
Pour commencer, pas le choix : rouleaux de printemps ou euh..rouleaux de printemps que je vous conseille pour deux raisons…ca permet d’attendre la suite car réalisée au moment il faut du temps et… .ils sont excellents. La fraicheur est le maitre mot du rouleau, ici menthe, crevettes, soja sont parfaits.
Ensuite, dix plats pas un de plus. Salades, brochettes, soupe ou l’on peut avoir son bœuf saignant (oui, oui) tout est goûteux et les bols et plats repartent nettoyés.
Mais mon plat préféré s’appelle Heo Quay (comprenez porc laqué).
Il est loin le sempiternel canard laqué souvent précuit et réchauffé à la demande. Ici le porc cuit au moment arrive moelleux à cœur et croustillant pour la peau. Quelques légumes et un bol de riz, une touche de sauce piquante et voila le miracle.
Une fois gouté, difficile de s’en passer.
L’impasse sur les desserts est possible, ils ne se marient pas trop bien avec l’Asie.
Ah j’oubliais, deux sœurs sont parties et reviennent pour des déjeuners de filles et la 3eme est aux fourneaux chaque jour, sauf le mercredi.
Bon appétit.