Un boss passionné …

Si depuis pas mal d’années, le vieil esprit de clocher ou encore l’amour du maillot ont dû faire face aux contraintes économiques du football de haut niveau soumis avant tout aux exigences de l’entreprise, les fondamentaux bien que bousculés, restent les mêmes. « Il va falloir être hyperactif pour amener le club dans une phase de stabilisation et ensuite dans une phase de performance » dit Gérard Lopez et d’ajouter « c’est difficile de ne pas avoir envie de faire revivre les Girondins de Bordeaux ». Ambitieux et passionné Gérard Lopez parle d’un club qui compte. Le nouveau chef estime que dans ce genre de club, le stress est un élément moteur et que si pour l’instant il n’y est pas, très bientôt il y sera. Il semble qu’on peut compter sur lui.

Ses ambitions …

Essayer d’être performant tout en étant capable de gérer les coûts tel est son rôle dixit Gérard Lopez. Contrairement à ce que les gens pensent, j’ai des très bonnes relations avec la DNCG, ajoute-t-il. « Il y a des valeurs à faire revivre. Aux Girondins de Bordeaux, il y a une histoire à raconter, il faut plus de proximité avec le public ».
Nous sommes forcés d’être dans un cercle vertueux, Bordeaux doit jouer le haut du tableau de par sa dimension, tel est le projet de Gérard Lopez malgré un effectif apparaissant à nombre d’observateurs un peu maigre pour atteindre un tel objectif. Beaucoup pensent qu’il va falloir nécessairement parvenir à bien vendre et à bien acheter pour qu’une telle ambition se réalise.

Les supporters …

« Le foot sans les supporters ça n’existe pas, à nous de savoir les intéresser au sens large et permettre aux Ultras de s’identifier ». Gerard Lopez avec beaucoup de bon sens estime que direction du club et supporters doivent s’entendre. Il affirme que la culture du confort est inadmissible dans un environnement de haute performance. Sans qu’il le dise, il pense aussi et sans aucun doute qu’il est peut-être temps qu’à Bordeaux on se réveille. Gérard Lopez sait très bien que l’engouement populaire autour du club ainsi que la passion dans les tribunes et dans la ville, trouvent leur origine au sein des clubs de supporters. Reste à écrire la suite de l’histoire …

La reconquête du public …

Les gens ont besoin de voir du foot, de voir du jeu, de s’identifier au club et pourquoi pas d’en être fiers. Ajoutons au discours de Gérard Lopez, qu’il est temps que l’engouement et la passion reviennent s’exprimer dans les travées d’un stade jusque-là bien trop grand pour donner envie à un large public de venir voir s’y exprimer une équipe sans ambition, mais surtout sans âme. Outre un médiocre classement, le football professionnel à Bordeaux s’est endormi depuis plusieurs années. La naissance d’un « grand stade » au moment où l’équipe locale devenait un peu « petite », tel est le drame du football à Bordeaux. Gérard Lopez semble bien avoir compris que cela ne peut ni ne doit durer …

Un projet structuré, une énergie et une ambition qui semblent caractériser le personnage, voilà bien de quoi redonner aux amoureux du football à Bordeaux des raisons d’espérer redonner son lustre au club au scapulaire, club emblématique d’une tradition girondine qui ne saurait disparaître ni trop pâlir.

Il est grand temps de retrouver la ferveur qui a grandement participé à donner beaucoup de bonheur aux supporters de 7 à 77 ans et plus ….

© Photo Par Fantafluflu — Travail personnel, CC BY-SA 4.0