Pour Régis Sonnes le pack d’Oyonnax est plus puissant que celui de Pau, voire même que celui d’Agen et vu les conditions climatiques qui se profilent, il est très méfiant sur le déroulé du match. L’USO qui l’an passé était entrée dans le Top 6 semble valoir mieux que cette dernière place du Top 14 essentiellement du au fait que ses troupes ont été décimées lors de la dernière inter saison et que le club est en pleine restructuration avec changement de staff. Le match aller avait vu l’Union encaisser près de quarante points (37-19) et cela reste une des désagréables surprises du début de saison et "ce match là, on s’en rappelle !"souligne Régis Sonnes. Le match face à Agen est aussi un rappel inquiétant ou après avoir pris le bonus offensif l’Union le perd et passe les dix dernières minutes à colmater les brèches, si tant est qu’il y en ai eu car l’Union fait preuve d’un excellente défense vu le nombre de plaquages réalisés sur chaque match, mais quand même ! Parfois l’Union montre ainsi encore des faiblesses mais jusqu’à présent l’équipe s’en est sortie et il va falloir réaliser de bonnes voire d’excellentes performances avec le déplacement à Toulouse qui s’annonce et la réception de Clermont qui doit avoir en tête des envies de revanches. L’Union pour autant n’abandonne pas son ADN qui est prise de risques et vitesse mais quand on veut gagner des matchs il faut savoir s’adapter à l’état du terrain et aux conditions climatiques sans pour autant abandonner sa marque de fabrique quand les conditions s’y prêtent. Régis Sonnes souligne que maintenant l’Union possède deux plans de jeu à minima ce qui permet de varier la manière et d’éviter de se faire prendre en contre car l’an passé encore il n’avait guère la possibilité de varier le plan de jeu et l’adversaire savait comment bloquer l’UBB. Le recrutement qui s’est opéré ces dernières années s’est attaché à posséder toujours trente à trente cinq joueurs disponibles pour former l’équipe permettant un turn-over bien accepté dans l’équipe.

Romain Lonca de retour au centre

Pour recevoir ces "Oyomens" la composition de l’UBB est la suivante : 1.Taofifenua, 2.Auzqui, 3.Kepu, 4.Ledevedec, 5.Botha, 6.Madaule (cap.), 7.Braid, 8.Saili, 9.Lesgourgues, 10.Bernard, 11.Connor, 12.Lonca, 13. Le Bourhis, 14.Ashley-Cooper, 15.Buttin. On retrouve sur le banc : 16.Maynadier, 17.Kitshoff, 18.Marais, 19.Chalmers, 20.Serin, 21.Hickey, 22.Talebula, 23.Poux et au cas où 24.Avei, 25.Tauleigne, 26.Riva. On voit bien que l’Union cette année est équipée car elle se permet de se passer de ces deux internationaux qui vont jouer la semaine prochaine contre l’Ecosse, qu’elle se passe de Rey, de Jauhlac, de Clarkin, de Beauxis blessés ainsi que de Domvo, de Brousse, d’Adams. Il semblerait que le Turn-over se raréfie progressivement et qu’on évolue vers une équipe type pour affronter la fin du championnat avec de gros, très gros chocs à la maison : Clermont, Métro 92, Racing, Brive, tous prétendants au Top 6. Avec la blessure de Rey à Pau, à qui on a posé sept point de suture, on assiste au retour de Lonca en position sept huitième pour avoir un pied supplémentaire disponible pour le jeu de pression qui devrait être nécessaire mais pas de reniement de l’ADN bordelo-béglaise avec les australiens Connor et Ashley-Cooper aux ailes qui adorent venir créer le surnombre en position de premier ou second centre, même dans des conditions de jeu difficile. Il serait souhaitable qu’une accalmie pluviométrique se dessine sur le coup de 18 h 30 mais le terrain restera gras et il sera nécessaire d’essuyer soigneusement le ballon avant chaque touche car on pourrait avoir à gérer une savonnette ce qui serait dommageable pour le spectacle. Réponse samedi soir
Union Bordeaux Bègles vs Union Sportive Oyonnax
Stade Chaban-Delmas à 18 h 30
Rugby+
ARL et France Bleue Gironde
Vos écrans habituels : The City, Casey’s Pub, Chez le Pépère, Le Connemara