Second du championnat, la troupe de Willy Sagnol se rendait dans le Forez pour y affronter un concurrent direct pour les accessits européens, l’ASSE, à égalité de point avec les Girondins. Pour débuter la rencontre, l’entraineur des Marine et Blanc décide de laisser quelques cadres sur le banc pour les préserver pour les prochaines rencontres. On retrouve ainsi Diabaté ou Rolan sur le banc, auxquels on ajoute les forfaits de Sané et Sertic. C’est donc une formation remaniée qui est notamment composé d’Ilori en défense centrale et Faubert sur le côté droit, avec les jeunes Kaabouni et Touré – formés au club – au milieu, avec Sala en pointe de l’attaque.

La rencontre démarre tambours battants car les Stéphanois imposent un rythme d’enfer, bien aidé certes par les pertes de balles abusives des visiteurs. Après plusieurs grosses frayeurs, les Girondins vont finir par concéder logiquement l’ouverture du score : sur un centre venu de la gauche, l’attaquant hollandais Van Wolfswinkel reprend le cuir de volée, que Carrasso renvoie sur son poteau avant que le ballon ne franchisse la ligne (31e). Alors que les Bordelais ne s’étaient montrés jusque-là dangereux qu’à une seule et unique reprise sur une très belle action entre Poko et Khazri, ils vont parvenir à égaliser dans la foulée : sur un corner repoussé par la défense des Verts, Contento reprend de volée la balle qui atterrit sur la tête d’Ilori, qui n’a plus qu’à pousser la balle dans les filets, sans position de hors-jeu (39e). Les équipes repartent donc aux vestiaires sur ce score de parité. En seconde période, la physionomie de la rencontre est la même, les Stéphanois dominent les débats, les Bordelais accumulent un déchet technique épouvantable, même si ils parviennent de temps à autre à s’approcher des cages adverses.

La fin de partie sent le chaos, chaque action se faisant plus dangereuses, mais Carrasso répond présent dans ses buts. Coté aquitain, sur une superbe contre-attaque, Maurice-Belay, seul face au portier adverse, s’écroule dans la surface, l’arbitre ne bronche pas alors que journalistes, joueurs et staff n’arrivent pas à se mettre d’accord sur une éventuelle faute ou non (et les images de télévision ne sont guère tranchantes). Les deux formations se séparent donc sur ce score de 1-1, ce qui semble très satisfaisant au vue de la rencontre, ainsi que des joueurs laissés au repos. Néanmoins, avec quatorze points, les Girondins, toujours seconds, laissent filer Marseille en tête de la Ligue 1 avec deux points de plus. Prochain rendez-vous dimanche à 14 heures pour la réception du Stade Rennais à Chaban-Delmas, afin de reprendre éventuellement la tête du classement.