Après le très médiatique épisode Willy Sagnol qui a déchainé les passions durant la semaine, retour au terrain pour les Girondins qui se rendaient à Amiens pour défier le Racing Club de Lens, à cause des travaux de rénovations du stade Bollaert. Pour cette rencontre face au promu, l’entraineur aquitain décide d’aligner une défense à cinq, encore composé de Planus et Yambéré et qui voit le retour de suspension de Pallois. Poundje et Faubert sont titularisés en latéral tandis qu’en attaque on retrouve Touré et Diabaté.

Le début de rencontre est très légèrement en faveur des Lensois, tandis que les visiteurs ne parviennent pas à se procurer d’actions intéressantes. Il faut attendre la 24e minute de jeu pour que les Bordelais se procurent leur première action : sur une contre-attaque, Touré dribble quelques défenseurs avant de servir Khazri qui enroule parfaitement sa frappe, lui permettant d’ouvrir le score en faveur de son équipe. Les Lensois s’accaparent le ballon, les Girondins ne jouant que par contre. Et à quatre minutes de la mi-temps, Diabaté, bien servi par Khazri, s’en va dribbler le gardien pour doubler la mise en faveur des Girondins. La seconde période est du même acabit, mais les visiteurs semblent subir tranquillement la possession lensoise. Mais à la 74e minute de jeu, sur un contact entre Planus, auteur d’un superbe match, et Chavarria, l’arbitre siffle une faute litigieuse en faveur des Nordistes alors que le Bordelais semblait être victime d’une faute adverse. Penalty pour les locaux et avertissement pour le défenseur girondin.

L’attaquant Touzghar se charge de le tirer et parvient à le transformer bien que Carrasso soit parti du bon côté. Malgré quelques sueurs froides en fin de match, les Bordelais tiennent coûte que coûte ce score et s’imposent donc 2-1. Avec cette victoire, la troupe de Willy Sagnol demeure quatrième avec vingt-quatre points et une différence de buts de +5, à deux points du troisième et quatre du leader. Pas de rencontre le weekend prochain pour cause de trêve internationale, avant de se rendre dimanche 23 novembre à 21 heures au stade Vélodrome pour y affronter le rival historique des années 80, l’Olympique de Marseille, époque ou s’affrontaient Claude Bez et Bernard Tapie.